« Konrad Lorenz fut membre du parti nazi à partir de 1938.
Eugéniste, il fut également membre du « département de politique raciale » du parti, produisant conférences et publications. Adoptant pleinement l’idéologie nazie il écrivit, par exemple, dans une lettre à Oskar Heinroth, lors de la déclaration de guerre de la Grande Bretagne à l’Allemagne : « Du pur point de vue biologique de la race, c’est un désastre de voir les deux meilleurs peuples germaniques du monde se faire la guerre pendant que les races non blanches, noire, jaune, juive et mélangées restent là en se frottant les mains ».
En revanche, selon ses dires, il ne prit conscience des atrocités commises par le nazisme qu’« étonnamment tard ». » Konrad_Lorenz
Personne ne sait ce que c’était d’être Allemand dans l’Allemagne de 1933, mais nombreux sont ceux qui pérorent et jugent sur le sujet en toute bonne vertu, outragée cela va sans dire.
Ici, comme avec Georges Steiner, on sait tout de Heidegger sauf ce qui l’a préoccupé toute sa vie, qui est ici salopé vite fait en « rêveries mystiques et quelques explorations d’ordre néo-mythologique ». Et forcément on ne parle pas de Mattéi, d’Aubenque ou d’autres vrais lecteurs de Heidegger, au profit de quelque correcteur de Heidegger.