c’est le nouveau mode de management de la poésie, du conte, et de la parole comme transmission/communication. Par le silence, l’isolement, la non-communication et la couleur noire,l’enterrement du collectif. S’il y avait eu une deuxième partie du spectacle montrant l’opposition, le malaise n’aurait pas été ressenti. Pas d’applaudissements, donc vous n’avez pas donné d’accord à cette chose, c’est très bien
quel est le positif dans ce « malheur » ; peut-être que nous soyons plusieurs « boucs émissaires » ( selon le principe des chaises tournantes), particulièrement des « anciennes », que nous formons une vraie équipe et que nous pouvons parler en confiance et en compréhension de notre vécu et ressenti quotidien, parfois avec beaucoup d’humour parfois avec des larmes. Nous avons eu lors de nos rares groupes de soutien ( maintenant appelés analyse des pratiques !) de belles personnes. La satisfaction d’avoir traversé des épreuves et d’avoir grandi. L’oubli du vrai dans lequel nous pousse la confusion nous empêche de comprendre qu’ « au milieu de l’hiver, j’apprenais enfin qu’il y avait en moi un été invincible »
votre article est pour moi une explication et un soutien extraordinaire de mon vécu. Ma réaction ne sera pas argumentaire car bien que les comprenant je possède mal les termes que vous employez et mon état psychique est près du seuil d’alerte, juste un témoignage. Je suis infirmière enrôlée dans la démarche « Qualité » comme des milliers d’autres soignants depuis plusieurs années. Emettre la moindre critique sur cette démarche expose à ce que je qualifierai de torture psychique, dont l’intensité est très variable et il faut comprendre très vite que la qualité, soit tu l’aimes, soit tu la quittes, il n’y a pas le choix car subventions à la clé, et c’est « bien ». Pour résister, j’ai cherché sur internet des critiques et j’en ai trouvé bien peu, mais finalement la quantité importe peu, je suis tombée sur celle-ci http://www.oedipe.org/fr/actualites/lademarchequalite et je me suis sentie moins isolée, je retrouvais la traduction exacte de tous mes ressentis. Je ne sais pourquoi ce jour là je me suis remémoré une phrase de CPinkolaEstes « celui qui ne sait pas parler comme un loup ne trouvera jamais sa meute ». Ensuite je suis tombée sur ’l’appel des appels". Actuellement j’essaie d’éclairer ma part d’ombre
Oui, il y a urgence à détruire le monstre, reste à savoir où il se trouve, à l’intérieur et/ou à l’extérieur de nous-même, comment et par où commencer, là est notre divergence