Enfin un article intelligent et réaliste sur le sujet. J’ai 53 ans et je me souviens très bien comment les jeunes groupies se jetaient sur la moindre star au début des années 80, sans trop se préoccuper de leur vertu. Nous avons vécu l’avant-HIV, et nous en avons plutôt profité. Alors les cinquantenaires qui se découvrent aujourd’hui un traumatisme vieux de 4 décennies - toujours aux dépends d’une personne connue, quel curieux hasard ! - je dois bien dire que ça me hérisse un peu le poil... Beaucoup s’en délectent, sans doute pour ne plus penser aux événements réellement alarmants qui secouent notre monde.
Je ne crois pas que le niveau d’étude a grand chose à voir avec l’orthographe ni la grammaire. J’ai eu entre les mains des fax rédigés par des ingénieurs qui auraient fait dresser les cheveux sur la tête de n’importe quel instit. Un texte mal écrit, c’est désagréable pour celui qui le reçoit, ça traduit un manque de respect de l’autre.
Ce qui est préoccupant aussi, c’est le nombre croissant de personnes qui savent lire mais comprennent de travers le sens de ce qu’ils lisent et qui le répercute de façon erronée.