Je suis choqué par la démagogie minable de cet article. Mis à part ses vitupérations haineuses contre Sarkozy et les siens — refrain entendu en boucle ad nauseam sur tous les médias depuis son élection — je ne vois vraiment pas ce qu’apporte cet article. Ah, si : nous dire que les joueurs de l’équipe de France ont bien raison de se comporter comme ils le font puisqu’ils sont à l’image de nos dirigeants. Je suis sûr que l’auteur aura encore accru sa popularité sur ce site de frustrés et de loosers, et peut-être suscités quelques dons, mais je n’éprouve que du mépris pour quelqu’un qui encourage tout un chacun à n’avoir aucune exigence morale personnelle sous prétexte que, selon lui, le gouvernement n’en a pas. Misérable.
L’impression à distance c’est qu’un groupe, ou un individu qui veut s’en faire reconnaître, pousse en avant une victime d’une agression absolument intolérable en essayant de faire monter le soufflet du "deux poids deux mesures". L’auteur de l’article, l’homme de théâtre éditeur littéraire N.E. Tatem, croit peut être aux accusations qu’il lance avec tant d’insistance et si peu de faits ou a besoin de publicité ou les deux, mais en tout cas manque de rigueur (c’est un euphémisme ou une litote, M. l’éditeur littéraire).
Plusieurs commentaires ont déjà montré, par des faits et des dates, que l’accusation du "2 poids-2 mesures" contre la police, la justice et les médias ne tient pas.
J’y ajouterai ceci, à propos du refus de la police (mais pas du parquet, semble-t-il) de considérer l’agression comme raciste. Dans le propre récit que nous fait N.E. Tatem de l’agression subie par Nouredine Rachedi, il n’est jamais question de race : les agresseurs ont interrogé la victime sur sa religion pas sa race. Et la police a donc retenu la « circonstance aggravante en relation avec l’appartenance supposée ou réelle à une religion ». Où est l’erreur, la discrimination ?