a oncle archibald : « Moi ce qui m’indigne vraiment ce sont les voisins qui se taisent quand il y a un enfant martyrisé dans le logement voisin sur le même palier, ceux qui se taisent quand des jeunes filles sont violées dans les caves de leurs immeubles transformées en caches de drogue et en sordides baisodromes. Ce qui m’indigne c’est que les victimes ne puissent même pas dénoncer les petits cons qui ont brûlé leur voiture par peur d’être obligés de quitter leur logement et de se retrouver à la rue, etc .... »
si vous voulez « jouer » sur ce terrain, on trouve toujours des « horreures plus affreuses », de quoi s indigner d avantage encore, plus malheureux que soi... etc... le prétexte du pire doit il devenir celui de l accepetation ? comment classer les horreures ? rien qu en prenant vos exemples, regardez dans le monde, il y a pire que de se retrouver a la rue en france... une jeune fille est violée ? eh bien, il y a pire !! certaines ensuite seront tuer, d autres auront le sida... et puis violer par une seule personne ? eh bien ce n est rien aux regards des « tournantes »... un enfant martyrisé ? violence physique sous forme de coups vous voulez dire ? l inceste n est il pas pire ? aussi l enfant battu selon votre logique devra t il s estimer bien heureux, surtout si les sévices lui permettent malgré tout de rester en vie, ce n est pas le cas pour tous.
désolée de ne pas tout relire pour citer le bon pseudo, mais qui parlait d un certain rapport entre la pauvreté et la corrida ? et les enfants pauvres qui se prostituent, c est donc tres bien aussi ?? une fois de plus , déplacer vous dans l echelle de valeur de vos arguments : comment définir cette echelle de souffrances subies qui donneraient le droit d en faire subir a d’autre ? en fonction de son niveau de revenu , on aurait donc le droit de pratiquer tel ou tel acte barbare, le manque d argent n’etant pas la seule souffrance dans la vie, il faudra y ajouter les souffrances morales et physiques, en tenant compte des gouts et des défouloirs de chacun, sans compter qu une meme peine, une meme blessure sera ressentie differemment en fonction de chacun. ainsi l’on pourrait immaginer un raciste atteint d un cancer ayant le droit de commettre un meurtre sur une personne d une autre race, une femme violée pourrait faire flamber quelques voitures... la précarité dans l’enfance donnera le droit de faire un casse ou au moins de voler la mémé du quartier, et le jeune au physique ingrat pourra vitrioler son voisin, lequel a son tour, pourrait peut etre égorger sa voisine ?? bah, oui, pourquoi pas ??
on s’égarre ??? oui !! absoluement, tout simplement parceque rien ne tient la route lorsqu il s agit de défendre la violence la barbarerie et le meurtre et de vouloir trouver des justifications la ou il n y en a pas.
petite ville certe, mais je remercie vivement emmanuelle fauche pour cette prise de conscience suivie d une réelle action. arretons de banaliser la violence et le meurtre. non, tuer et faire souffrir n est pas un art, ni un spectacle, si ce n est aux yeux de personnes à l’équilibre mental douteux. quand au rapport beauté/ envie de meurtre dont parle un afficionado dans un commentaire précendent !! il faut donc détruire ce qui est beau ? tuer ce que l’on admire, pourquoi pas aussi ce ( et ceux ???) que l’on aime ??? désolée, mais je trouve au delas de malsain que de se repaitre des souffrances d’autrui, que l’autrui soit animal humain ou non, quelque qu en soit son ethnie, sa race...