Cet exemple du Bengladesh avait pour but de souligner le fait que décroissance globale n’implique pas absence totale de croissance, car l’empreinte moyenne d’un bengladi ne doit même pas dépasser 0,1 donc ils ont une sacrée marge de développement.
Et pour ceux qui auraient tendance à croire qu’une empreinte équilibrée, donc valant 1, serait un retour à l’age de pierre, sachez que cela correspond au niveau de vie moyen en France en 1960.
Par ailleurs empreinte écologique à l’équilibre ne signifie pas non plus absence de technologie.
Ce n’est pas non plus une raison pour devenir des techno-khmers !
Stop aux caricatures en tout genre : les exemples de simplicité volontaire du mois sont volontairement très diversifiés, incluant tout types de modes de vie.
Personnellement, c’est la première chose que je lit.
Vous vouliez du concret, ça en est !
Ce journal m’a littéralement ouvert les yeux.
Pour bien apréhender ce que signifie la décroissance, il faut comprendre plusieurs choses :
Une croissance infinie est impossible dans un monde fini. Ceci traduit tout simplement le fait qu’une ressource non renouvelable est non renouvelable.
L’empreinte écologique de l’humanité a dépassé 1,5 fois la Terre. L’empreinte écologique quantifie pour un individu ou une population la surface bioproductive nécessaire pour produire les principales ressources consommées par cette population et pour absorber ses déchets.
Ceci implique la décroissance de façon inéluctable. Notre mode actuel de vie n’est tout simplement pas durable.
Considérant l’empreinte écologique, tous les pays ne sont pas lotis à la même enseigne. Le mode de vie est beaucoup moins durable aux USA qu’au Bengladesh par exemple.
Au sein d’un même pays, tous les humains ne sont pas lotis à la même enseigne non plus.