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nemo

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  • nemo 29 décembre 2012 17:41

    Dieu, cet illustre inconnu...

    Philouie, tu confonds le christianisme et l’eglise catholique, c’est pourquoi tu dis :

    "un type condamne au bucher un autre au nom du « Dieu d’Amour », n’est pas un fait qui mérite question ?

    Une religion qui est non-violente dans le texte et violente dans les actes ça ne pose pas question ?"

    Justement, le fait que les actes de l’église soient en contradiction totale avec les paroles du Christ (si tu me permet la majuscule) démontre qu’il ne s’agit plus de religion mais de la nature humaine, la saloperie humaine, quasi universelle. L’égoïsme, la loi du plus fort, la violence, sont innés, originelles. Pas besoin de religion pour les expliquer. Par contre quand un gars parle de non-violence et prône le pardon, là on est dans l’exception, voir la nouveauté. Suivre cette voie, qui n’est pas dans la nature humaine, demande un gros effort de transformation.

    Tu en arrives à dire que : " le christianisme est une religion perverse, simplement en cela qu’il déséquilibre l’esprit humain."

    Il le déséquilibre oui mais dans le bon sens, vers plus d’amitié, de tolérance, de paix.

    Autrement la cohérence (la tienne) serait de dire que l’humain étant pourri de défauts par nature, pour être en équilibre avec cela nous devrions croire en un dieu à son image, cruel et sans pitié. Le Christ, le Bouddha, Gandhi, beaucoup d’autres, connus ou non, nous ont prouvé que l’horreur et la bêtise humaine ne sont pas inéluctables, qu’il est possible de les dépasser.



  • nemo 29 décembre 2012 16:08

    Normalement on ne devrait pas perdre de temps à répondre. Mais puisque l’article est en ligne, et que certains sont « plus ou moins d’accord » on peut réagir.

    Deux axes dans ce discours, le premier « pourquoi les pauvres se plaignent », ensuite « de toute façon ils ne sont pas vraiment pauvres ».
    Le problème des smicards ou chômeurs n’est pas l’insatisfaction, c’est le risque de tout perdre, de se retrouver à la rue, d’avoir honte devant ses enfants. Comment profiter de la vie quand on flippe du lendemain ? L’auteur lui ne risque rien, n’a jamais eu d’inquiétude, sécurité totale, 800 euros garantit à vie. D’ailleurs un handicapé qui fait du vélo tous les jours, sports à gogo, et passe l’hiver sans chauffer, c’est curieux. Ou alors comme dit foufouille handicap cérébral qui explique la teneur de l’article.

     Ensuite les gens au RSA, situation obligée pour beaucoup, mais pour certains c’est un choix de vie. Tout aussi acceptable que le capitalisme sauvage. Le temps c’est de l’argent, on peut choisir le temps plutôt que l’argent, la liberté du temps plutôt que le confort et la consommation, quitte à galérer en fin de mois. Et cela fait des jaloux, bien compréhensible quand c’est un(e) smicard qui doit payer son essence pour aller bosser, et se retrouver à la dèche même avec un boulot. La fracture sociale est aussi là. Car le smicard se retourne vers le RSArd avec une sensation de colère, sans comprendre que si lui n’est pas payé à hauteur de son travail, le problème ne vient pas du RSA mais d’une situation où on le met en concurrence avec la Chine, l’Indonésie ou la Slovénie.

    Inutile d’expliquer à ce monsieur la bouffe absolument dégeulasse que certains doivent ingurgiter pour se caler l’estomac, les jolis cités HLM où il fait bon vivre, l’insomnie de celui qui ne peut plus payer son loyer. Comme pour lui ça va bien, c’est que tout va pour le mieux, dans le meilleur des mondes.


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