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Nemo

Blogueur indépendant, 30 ans

Tableau de bord

  • Premier article le 24/08/2007
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  • Nemo 16 avril 2008 13:39

    Je me demande bien quel est le but secret poursuivi par ce que je me dois d’appeler désormais les "négationnistes" de la dette et du déficit.

    Il semble aujourd’hui évident qu’il y a une campagne de désinformation en route pour dire que finalement tout va bien, que les actifs de l’Etat permettent tranquillement de continuer à dépenser plus sans réfléchir, de gaspiller des milliards, sans se poser la question de leur utilité.

    Et j’y vois d’ailleurs une belle contradiction chez l’auteur de l’article, qui, tout en expliquant que le déficit et la dette, ce n’est pas bien grave, ne manque pas de taper sur les 15 milliards (désolé JPC45 ce chiffre est le bon) ANNUELS de dégrèvements fiscaux du TEPA - donc de dépenses fiscales. Il en rajoute d’ailleurs une couche sur les aides destinées aux entreprises.

    Il a à mon sens raison, mais qu’à moitié Il est tout à fait sain, absolument indispensable d’évaluer l’efficacité des politiques économiques, à la fois du côté des recettes (justes ou injustes, quel effet redistributif, etc), que du côté des dépenses fiscales (quel effet réallocatif dans les exonérations) et non-fiscales (quels effets de la politique d’achat de l’Etat et de sa politique d’investissement).

    Mais on ne peut pas sans arrêt faire deux poids deux mesures. Oui les aides aux entreprises sont gérées en dépit du bon sens, oui le TEPA est une immense conneries, mais non il ne doit pas y avoir un secteur de l’Etat qui miraculeusement devrait par sa nature échapper à tout contrôle d’efficacité. Et je dis bien d’efficacité.

    Après, s’il on veut, pour des raisons politiques dépenser sciemment de l’argent de manière inefficace, soit, mais au moins ce sera assumé, et on pourra débattre sur les raisons véritables de ces dépenses et l’objectif politique poursuivi (maintenir du service public dans des régions rurales malgré des critères comptables qui diraient que c’est une hérésie, etc.).

    Quoique vous puissiez en dire, malgré toutes vos tentatives défiant l’entendement sur le mode "on a des actifs, on n’est pas endettés), la dette, son remboursement (100 milliards l’année prochaine arrivent à échéance, ca va être sportif) et les intérêts représentent un poids toujours plus grand et de ce fait de plus en plus insupportable pour le budget de l’Etat.

    Et s’il on veut retrouver des marges de manoeuvre pour assurer le futur de notre modèle social, on doit prendre à bras le corps la question du déficit et de la dette aujourd’hui et maintenant. Sinon, c’est sûr et certain, nos enfants auront un niveau de protection sociale bien inférieur à ce que nous connaissons aujourd’hui, et ils paieront beaucoup plus.

    Alors si c’est cela votre façon de voir la solidarité...



  • Nemo 15 avril 2008 17:52

    Je ne mets pas "sur le dos" du RMI, je dis simplement qu’une grande part du budget de l’Etat est consacré aux transferts sociaux. Je pense simplement qu’il faut que tout le monde se mette enfin autour de la table et décide ensemble comment mettre fin à ce cercle vicieux, et pas seulement Bercy et le Gouvernement d’un côté qui essayent d’habiller Pierre en déshabillant Paul sans qu’il le sache tout en en contentant Jacques avec du vent...

    Les "Remboursements et dégrèvements" sont ce qu’on appelle dans le jargon les "dépenses fiscales". Les 15 milliards du TEPA se trouvent dans cette catégorie. Ce sont des exonérations, des niches fiscales que l’on accorde et qui constituent des ressources que l’on ne touche pas. Ce ne sont pas à proprement parler des dépenses, puisque les sommes ne sont jamais prélevées, mais elles doivent réglemntairement apparaître afin que le budget soit considéré comme "sincère".

    C’est le principe de non contraction des dépenses et des recettes qui fait que l’on s’interdit cela, sinon, cela donnerait des moyens supplémentaires pour maquiller le budget de l’Etat.

    D’ailleurs y a un député du Nouveau Centre ex-UDF, Charles de Courson, qui voulait plafonner les niches fiscales. En quelque sorte un "bouclier d’exonérations" pour l’Etat, qui empêcherait que certaines personnes bien pourvues et bien conseillées par des avocats bien payés puissent cumuler tellement d’exonérations qu’elles peuvent s’abstenir de payer l’impôt sur le revenu.

    Il n’a pas été entendu. Le problème c’est que la presse actuelle ne fait plus son travail d’explication. Elle préfère recracher tranquillement les dépêches AFP, sans faire l’effort de rentrer dans les détails techniques, en expliquer l’importance, pour donner les vrais enjeux de tel ou tel sujet...



  • Nemo 15 avril 2008 17:21

    Non, les citoyens ont aussi leur part de responsabilité à demander toujours plus à l’Etat, sans se poser la question des finances publiques.

    Regardez les lycéens dans les rues qui râlent contre les suppressions de postes ! On a 1.200 milliards de dette, mais ils n’en ont rien a foutre...



  • Nemo 15 avril 2008 17:05

    C’est effectivement une grille de lecture assez bizarre. Ce que l’on appelle les transferts publics - les montants financiers qui vont de l’Etat à destination des personnes morales ou physiques - sont essentiellement dirigés vers des personnes à revenus assez faibles, ou pour assurer des services dont ils sont les premiers bénéficiaires (ANPE, CMU, RMI, etc).

    Et c’est en grande partie pour financer ces transferts que l’on a fait appel à la dette. Dire que les riches prêtent de l’argent à l’Etat et dont les pauvres sont obligés de payer les intérêts occulte complètement les raisons pour lesquelles l’Etat a eu besoin de cet argent.

    De plus, en tant que personne morale toujours solvable - risque zéro - l’Etat a des taux d’intérêts particulièrement faibles, ce qui n’est pas spécialement fait pour attirer le spéculateur. L’essentiel des bons du trésor sont placés en réserves obligataires dans des assurances-vies dont les ménages à niveau de vie moyen et faible sont les plus gros consommateurs.

    Vous conviendrez qu’il y a là un écart particulièrement grand entre l’idée toute faite et la réalité des choses...

     



  • Nemo 15 avril 2008 16:49

    Exactement. Ce n’est pas un problème de bord politique, c’est une question de survie de notre système social.

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