Les Québécois sont effectivement des Américains qui parlent un mauvais Français. La traduction au Québec est facile :. Lisez les médias, écoutez les nouvelles : les fautes de temps et de vocabulaire sont courantes. Traduire est un jeux d’enfant : Ils parlent et écrivent en anglais mais avec des mots français. C’est du mot à mot tout le long. Le pire, ils ne s’en rendent absolument pas compte, et se vexent si vous leurs mentionnés.
Coté gastronomique, c’est pathétique : A part une minorité plus fortuné qui peut se permettre les restaurants plus huppés et les magasins spécialisés en importation, la classe moyenne ne connais que la cuisine Américaine du pâté chinois, de la Poutine, pizza, pâtes à toutes les sauces pseudo Italiennes....etc. Je reconnais que les fromages importés sont dispendieux, de même que les viandes, mais il est vrais que pour un européen, ce manque d’accès à des produits de tous les jours est difficile à vivre.
La qualité de vie en Europe et au Québec n’est vraiment pas la même. Considérant que le niveau de taxe est presque identique entre les deux, il devient préférable de vivre en Europe ou il y a une abondance de culture générale, et de bonne bouffe. Les Québecois s’offusquerons de cet opinion, mais la plupart n’ont jamais résidé en Europe et ne se rendent pas compte de ce qu’ils manquent.
Mon conjoint a décidé d’immigrer au Québec après avoir été courtisé par le gouvernement du Québec en France. « Venez au Québec, c’est facile de travailler, pas beaucoup de taxes, du travail partout... ». Il est donc venu au Québec avec 10 ans d’économie en poche. Il à eu énormément de mal à se trouver du boulot, le Québec ne voulant pas reconnaitre les diplomes d’ébénisterie et de menuisier de mon conjoint, et exigeant qu’il obtienne ses cartes de compétence Québecoise. Une démarche longue et ardue, qui demande de fournir des références européennes minutieuses et détaillées sur une décennie auprès de tous les employeurs précédents. Impossible à faire en France, ou les employeurs ne gardent pas forcément des documents aussi longtemps sur des employés à contrats ou en placements temporaires.
Le bas blesse encore plus lorsque l’on compare les techniques de travail Québecoises, qui ont 15 ou 20 ans de retard sur la France. De se faire dire de refaire ses cours et apprentissages lorsque les « ébénistes » Québecois ne connaissent à peu près rien des techniques de travail et de finition, sans parler des normes de sécurité ; il y à de quoi frustrer sérieusement un travailleur Français.
Autre chose à garder en tête pour un Français qui immigre, c’est que en milieu de travail, le patron est roi. La France est plus égalitaire à cet égard. Mon conjoint à suggéré au patron d’acheter un bois de meilleure qualité pour le projet en cours ; et c’est gentiment fait remercier dans la demi-heure qui a suivie. Au Québec, on ne questionne pas le patron ( et de manière historique, l’autorité en générale.).
Après 3 ans d’échecs dans son domaine, mon conjoint est complètement découragé. Au Canada, le métier du bois n’est pas particulièrement respecté. C’est une formation donnée un peu partout, en particulier en milieu carcéral, qui permet de ré-orienter les gens sur le marché du travail. Un ébéniste peut très bien se retrouver à faire du béton, de la plomberie, de la toiture. La noblesse du métier n’existe pas au Québec, à part pour les très rares cas qui survivent en faisant du meuble pour les riches ou de la restauration pour le gouvernement.
Il n’y à pas de service de placement, pas d’orientation de la part du gouvernement. Après 3 ans à perdre toute nos économies, nous sommes partis pour l’Alberta, ou nous espérons refaire notre vie. Le Québec pour nous c’est fini.