Le très sérieux journal « Assabah » de langue arabe, rapporte dans sa livraison du 22 novembre 2009 les détails, de ce fait divers qui ne fait aucun doute, qui sont les suivants :
Mme Rym Nasraoui Talbi, mariée et mère d’une petite fille, femme d’affaires à la tête d’une entreprise spécialisée dans les rallyes, très connue dans le milieu sportif.
La victime disait que ; le jeudi 29 octobre dernier, elle se trouvait à bord de sa voiture dans le quartier « Al Manar » au nord de Tunis, un homme est passé à côté d’elle et sans raison apparente, s’est mis à l’insulter, elle lui a rétorqué qu’il n’est pas civilisé et que ses paroles dénotent d’un manque crucial d’éducation. Il a, alors, entrepris une manœuvre de recul et venu heurter violement l’avant de la voiture de la plaignante. Cette dernière s’est heurtée la poitrine au volant et la tête contre le pare brise. La suite, on l’a connait, une ITT de 15 jours et une plainte déposée auprès du commissariat.
Mme Nasraoui/Talbi affirme ne point connaitre ce monsieur, qui c’est révélé être Ben Brik et qu’elle ne l’a jamais vu auparavant.
Selon le journal la victime compte poursuivre son agresseur et demandera des réparations matérielles et morales. Elle se dit consternée que ce monsieur puisse ériger son agression en affaire politique et se demande auprès de tous ceux qui le soutiennent ; d’imaginer pendant un seul instant si la victime était l’épouse ou l’époux de chacun d’eux finit-elle pour conclure !
Cela dit, la Tunisie n’est pas dupe au point de tirer une balle dans le pied. Ben brik a fait feu de tout bois dans quelques journaux français, avant, pendant et après les élections présidentielles et législatives. Il n’a jamais été inquiété, pourtant ces écrits tombaient bel et bien sous le coup du code de la presse, au vu des diffamations et autres balivernes dénuées de tout sens.
L’affaire est purement de droit commun, l’accusé n’est pas à son premier délit de cette nature. Selon l’AFP, il doit comparaitre devant le T.G.I. de Paris en janvier prochain pour une agression contre une franco-tunisienne