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  • nico 1er février 2008 22:50

    Merci pour cet article qui fait réfléchir. Vos thèses sont à l’évidence trop mécanistes. Vous vous rapprochez de l’utopie de Jules Ferry qui aurait souhaité que, dans chaque classe de France et de Navarre, et au même moment, tous les élèves d’un même niveau étudient la même leçon.

    Pour autant, je partage un certain nombre de vos intuitions :

    - il est reconnu que les technologies numériques permettent d’individualiser les pratiques pédagogiques...pour peu que l’enseignant ait acquis une compétence pour ce faire. Les logiciels permettent en effet dans une certaine mesure d’adapter les exercices proposés au "profil" de l’élève. Certains éditeurs, comme Odile Jacob Multimédia, s’en sont à une époque fait la spécialité, avec intelligence artificielle à la clé... D’autres enseignants ont simplement utilisé la richesse des contenus du Web pour construire leurs propres contenus.

    - il est également reconnu que l’interaction entre un élève un ordinateur est d’une certaine manière moins stressant pour l’élève, dans la mesure où l’ordinateur ne peut pas être soupçonné de juger l’élève, il ne juge que des réponses, vraies ou fausses.

    Pour autant, tout cela ne peut fonctionner que sur les bases de compétences pédagogiques importantes et de relations (humaines) de confiance. Les technologies peuvent aider l’enseignant à repérer des difficultés, mais c’est toujours à lui qu’il reviendra d’effectuer le diagnostic et de prescrire le traitement. Les médecins, autrement plus entourés de technologies, n’ont pas pour autant disparu. Seulement, ils doivent désormais savoir gérer les quantités massives d’informations fournies par ces technologies. Idem pour les enseignants.

    Enfin, je ne crois vraiment pas que l’objectivité de la notation soit un problème au niveau d’une classe entière. C’est un élément essentiel de management de la classe, carotte ou bâton, ok sur le principe. Dit avec les souvenirs d’un prof de prépa qui mettait 5/20 de moyenne systématiquement et de colleurs qui mettaient entre 12 et 14/20 à tout le monde. Le pire n’est pas celui qu’on croit...



  • nico 23 janvier 2008 15:54

    Lerma, c’est bien tenté, mais les conseils régionaux (majoritairement socialistes il est vrai) ne perçoivent pas les taxes de mutation !

    Extrait d’un article du Monde daté du 22/1/2008 : "Sur chaque vente, les communes perçoivent en effet 1,2 % de la valeur du bien, les départements 3,6 % et l’Etat 0,2 %, ce qui majore le prix de 5 % pour l’acquéreur."

    En l’occurrence, les droits de mutation profitent donc à l’Etat sarkozyste, aux Départements mi-droite mi-gauche, et aux communes tout aussi divisées.

    Les conseils régionaux perçoivent en revanche une part minoritaire de la taxe foncière.

    Il va falloir trouver autre chose pour changer de sujet smiley



  • nico 24 octobre 2007 12:14

    Bravo ! C’est le seul article que j’ai lu qui donne une vision « terrain » de cette polémique stérile.

    Il est dangereux que l’éducation soit instrumentalisée pour des « coups » de communication politique, de quelque bord que ce soit.

    Certains commentateurs semblent l’oublier, mais il existe fort heureusement des garde-fous pour équilibrer les pouvoirs au sein de notre République. Un Président de la République ne peut pas demander n’importe quoi à un fonctionnaire !

    Il peut être souhaitable de faire réfléchir les lycéens sur la Résistance (...et la collaboration), mais dans ce cas il suffisait de demander un ajout en ce sens au programme d’éducation civique, juridique et sociale, qui aurait donné lieu à un débat ouvert, tout en permettant une mise en place dès la rentrée prochaine.

    Bref, ne confondons pas un coup de communication et une volonté louable de faire évoluer les programmes scolaires.



  • nico 16 mai 2007 09:30

    L’étonnant titre de cet article !

    Méthode Coué, nous voilà ! Le « succès » éventuel du MoDEM se mesurera à l’aune de ses résultats aux législatives...

    Pour le moment, on peut surtout parler d’une excellente campagne de François Bayrou, relayée par la presse qui avait besoin d’un « troisième homme », et qui s’est traduite par la captation des déçus du PS et des inquiets de l’UMP.



  • nico 14 mai 2007 11:34

    Le sondage et les commentaires à ce post montrent qu’en France, on n’a pas encore compris ce qu’est un « conflit d’intérêts ».

    Sur Wikipedia : « Un conflit d’intérêt est une situation dans laquelle une personne ayant un poste de confiance, tel qu’un avocat, un homme politique, un cadre ou un dirigeant d’entreprise, a des intérêts professionnels ou personnels en concurrence. De tels intérêts en concurrence peuvent la mettre en difficulté pour accomplir sa tâche avec impartialité. Même s’il n’y a aucune preuve d’actes préjudiciables, un conflit d’intérêt peut créer une apparence d’indélicatesse susceptible de miner la confiance en la capacité de cette personne à agir correctement à son poste. »

    Le monde anglo-saxon a compris depuis longtemps que la meilleure manière de ne pas se laisser corrompre et de ne pas prêter le flanc à de tels soupçons et d’éviter de se retrouver dans une situation de conflit d’intérêts. On part de l’idée pragmatique que tout individu est susceptible de se laisser corrompre, et que c’est donc un service à rendre à la l’individu et à la collectivité que d’éviter les situations où il peut être tenté. Voir par exemple le manuel canadien qui a l’avantage d’être en français : http://www.hrma-agrh.gc.ca/veo-bve/conflict_f.asp

    En France, c’est l’inverse. Les situations de conflit d’intérêts sont banalisées, voire recherchées : cumul des mandats, cumul de fonctions électives et d’un poste administratif, cumul des fonctions d’administrateurs dans les grands groupes, pantouflage, etc. Toute mention d’une situation de conflit d’intérêts suscite automatiquement une réaction outrée sur le thème de l’atteinte intolérable à l’honneur et du procès d’intention.

    Encore une réforme à mener, mais celle là, visiblement, ce n’est pas Nicolas Sarkozy qui la fera...


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