Commentez à votre aise et traitez-moi de propagandiste si vous voulez, je ne fais que rapporter un fait. Je déplore le déni de responsabilité. Tous les israéliens ne sont pas comme vous, heureusement.
votre alcool me fait marrer... c’est vrai qu’il y a moyen de s’alcooliser avec ces compresses, en les mangeant !
En dehors de ces moments spéciaux où les compresses sont de mise, on trouve une bonne bière artisanale en Palestine, la Taybeh, brassée par des chrétiens à Ramallah. Ils organisent même une fête de la bière ou s’alcolisent et dansent ensemble occidentaux, arabes et même quelques israéliens.
Quelques vins sont aussi produits dans les territoires palestiniens, dont le délicieux Crémisan -’star of Betlehem’, autrement meilleur qu’une compresse alcolisée...
Quant aux tartines de cochonailles... c’est hors sujet !
:) Les compresses d’alcool tenues sous le nez et les yeux sont sensées dissiper ou limiter l’effet des gaz, de la même façon qu’en Europe on utilise le citron ou le vinaigre blanc dans les manifestations.
Au Brésil, le vinaigre est devenu un symbole de la contestation après qu’un citoyen a été arrêté rentrant chez lui avec du détergent et du vinaigre dans un sac en plastique. De même, un reporter porteur de vinaigre a été arrêté dans une manifestation (il arrive que les PM -policiers militaires- s’en prennent aux journalistes). Par mesure préventive/répressive contre les blacks blocks, tout liquide enbouteillé est devenu suspect. D’après un officiers de la PM, il paraitrait même que le vinaigre pourrait être transformé en bombe...
Cette manifestation, qui a eu lieu début novembre au sein de l’université, est certainement réprouvable. Elle ne concernait toutefois qu’une poignée d’étudiants et n’avait pas reçu l’aval de l’administration. Al Quds est connu des observateurs comme une université modérée et 12,000 étudiants y suivent des cours, parmi lesquels on trouve quelques radicaux, et beaucoup de mécontents, comme on peut s’y attendre. Cela ne reflète en rien l’opinion de la majorité des étudiants, dont les préoccupations sont les mêmes que tous les étudiants du monde.
Le problème des pressions sur cette université est cependant plus ancien que l’évènement auquel vous vous attachez, et qui offre certes, un alibi bien commode. Ces pressions remontent à plusieurs années. Il ne s’agit pas de désinformation ni de ’propagande’ comme écrit plus haut et le déni n’est pas non plus un argument responsable. Je suis un observateur extérieur à cette situation et j’ai été témoin de plusieurs de ces attaques au mois de septembre dernier. Des évènements similaires ont eu lieu les années précédentes également.
Comme vous le faites remarquer, il n’y a eu aucun mort et ce n’est là qu’un aspect des activités de ’l’armée la plus éthique du monde’ dans les territoires qu’elle occupe. Toutefois, il nous a semblé important d’en parler car l’éducation est un des piliers de la société palestinienne en construction et canalise tous les espoirs.