Communiquant et journaliste indépendant basé à Bruxelles, Nicolas de Pape est licencié en sciences commerciales et financières et en Economie internationale. Il a collaboré de nombreuses années au Journal du médecin (l’équivalent belge du Quotidien du médecin). Il publie régulièrement dans L’Echo et dans La Libre Belgique.
Etre français, je ne suis pas contre. Mais le rattachisme séduit à tout casser 2% des Wallons en ce moment.
Ce qui est sûr c’est que la cacophonie qui règne au niveau de l’Orange bleue (La Libre d’aujourd’hui) n’augure pas de jours heureux.
Garder une Belgique réduite, c’est l’idée dégagée par l’article. La limite entre confédération et fédération réduite est mince. La Confédération helvétique est d’ailleurs... une fédération. Donc en gros : on garde la « marque » Belgique mais les Régions-Etats gèrent l’essentiel (cf. les Régions autonomes espagnoles). Et attention à l’essentiel : ne pas nous faire piquer la capitale de l’Europe (cf commentaire ci-dessous).
Dans les années 70, le Hudson Institute, think tank néolibéral avait prédit : la Frande sera en l’an 2000 le pays le plus riche du monde. Donc, vous avez raison de faire remonter le déclin français à Giscard. Toutefois, les recettes de Bayrou ne me paraissent pas convaincantes. Sur la dette, notamment, il devrait savoir qu’on peut baisser les impôts tout en luttant contre la dette tout simpelemnt parce que celle-ci s’exprime en dette/PIB. Si vous triplez le PIB comme les Irlandais, la dette fond.
Pour Sarkozy, il a à côté de lui plusieurs économistes distingués (Baverez), gageons qu’il utilisera les moyens à baisser l’impôt direct (notamment sur le revenu) et à libérer l’esprit d’entreprise. Il est intelligent et peut s’amender.