niellu leca

@Fifi Brind_acier
« La France une et indivisible...les mêmes lois pour tous »...Comme en Alsace-Lorraine ?...comme à Mayotte ?...

La France, championne auto proclamée du « Droit à la différence » ; de la Démocratie et du Peuple souverain montre son vrai visage, celui d’un jacobinisme rétrograde et nombriliste.

Je complèterai votre intéressant exposé de cette citation de Brecht : " On dit d’un fleuve emportant tout qu’il est violent mais on ne dit jamais rien de la violence des rives qui l’enserrent."
Si je peux me permettre, et sans vous faire quelque procès d’intention immérité, attention toutefois à ne pas faire écho à la sentence abrupte d’un certain ministre « La violence est enracinée dans la culture corse. » en disant : “ Terre d’anarchie, terre de violence, terre où la force et la ruse ont longtemps primé le droit, la Corse d’aujourd’hui retrouve ses démons éternels... “ La violence et la ruse n’ont “primé le Droit“ que lorsque celui-ci était absent voire bafoué. La violence en Corse n’a ainsi jamais été ni culturelle ni atavique mais bien défensive et conjoncturelle.

Je ne minimise en rien l’action des Italiens. Malgré l’ordre donné, c’est, dans un premier temps, une minorité de l’armée italienne qui se retourne contre les Allemands, le reste observant, alors, une neutralité expectative. Cela ne dévalue en rien la vaillance de ceux qui ont spontanément rejoint les maquisards corses ni celle de ceux qui s’y sont joints par la suite.
Je ne minore pas plus l’action des 109 hommes du Bataillon de Choc. Mais, effectivement débarqués à Ajaccio le 13 septembre, ils durent, malgré leur hâte d’en découdre, attendre le 20 l’ordre de prendre part au combat.

Je ne pouvais évidemment détailler chaque évènement. Mon texte n’y aurait pas suffi, il eût fallu un livre. Mais puisque vous souhaitez des précisions : le Maréchal Bodoglio signe la capitulation de l’Italie le 3 septembre...en secret. La décision ne sera officialisée et rendue publique que le 8.
Quant à votre dernière phrase... ?