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nilinha

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  • nilinha 11 juillet 2012 13:56

    Que dire du fait que nos amis les vieux sont aussi d’incroyables vaches à lait extrêmement rentables. Les maisons de retraite privées fleurissent et « accueillent » des personnes âgées capables de payer des sommes exorbitantes pour les services proposés. En échange de cette « philanthropie » , le vieux se verra remettre à un intervalles réguliers des médicaments le maintenant en vie alors même que parfois il n’est plus que l’ombre d’un être humain. Si vous n’avez pas la chance de détenir un patrimoine et un compte en banque garni, vous aurez la possibilité de finir vos vieux jours dans un service de l’hôpital public appelé long séjour où grâce à l’aide financière de l’état vous pourrez couler des jours heureux entre escarres et marinage dans des couches remplies d’excréments au milieu des plaintes et autres râles de vos voisins tout aussi bien soignés, naturellement bien que votre calvaire soit immensément douloureux, le personnel n’oubliera pas de vous gaver de médicament censés prolonger votre vie et soigner vos différents maux... En effet, les camps de concentration sont bien pire mais bon quand même c’est pas non plus la panacée, sans oublier que ce n’est pas gratuit ni pour les vieux ni pour leur famille .Alors vivre plus longtemps oui, mais à quel prix ? Le respect que l’on doit à nos ainés ne passent t-il pas d’abord pas les laisser partir naturellement sans qu’ils deviennent ce qu’aucun d’entre eux n’auraient voulu devenir sous pretexte que nous ne sommes pas capables de faire face à notre propre mortalité ?



  • nilinha 7 avril 2010 02:09

    Bonsoir,
    Quelques précisions :
    Les HDT sont des hospitalisations à la demande d’un tiers. Elles nécessitent un certificat émanant d’un medecin de l’exterieur et celui d’un medecin psychiatre de l’hopital psychiatrique où la demande a été adressée.
    Les HO sont des hospitalisations d’office. Elles sont décidées par le préfet lorsque le malade présente un danger pour lui même ou autrui. Elles sont malgré tout évaluée par des psychiatres.
    Les HL sont des hospitalisations libres. C’est le malade lui-même qui demande son hospitalisation.
    Dans les hopitaux psychiatriques type Ste Marie, il existe trois types de services par secteurs géographiques :- les services ouverts qui sont en général des services de jour
    - les services intermédiaires où ,certaines portes sont fermées mais qui traitent des malades ne beneficiant pas tjs de permissions de sortie. ces services ont une chambre d’isolement. -Les services fermés, qui sont des services fermés à clefs et ont trois chambres d’isolement au moins.
    Selon le service les cas traités sont plus ou moins graves et représentent ou non un danger pour eux même ou pour autrui. Ce sont évidemment les services fermés qui accueillent les patients les plus graves.
    Dans un hopital psychiatrique sont traités :
    - les dépressions
    -les addictions
    -les troubles du comportements
    -les troubles de la personnalités
    - les psychoses.
    - les troubles du comportement alimentaire

    Ces pathologies ou ces troubles concernent un large éventail de personnes de tout age de tout milieu social et des deux sexes.
    Les isolements, le patient est enfermé dans une chambre où les meubles sont scellés au sol, concenent des personnes ayant eu un comportement violent à l’extérieur ou à l’intérieur même du service et les personnes emprisonnées qui connaissent des troubles divers allant d’épisodes dépressifs à des troubles du comportement. Ces prisonniers font l’objet d’une hospitalisation d’office qui est ici une obligation juridique, ce type d’hospitalisation est levée lorsque le patient après examen est réintégré à la prison où il est incarcéré, ce sont des policiers qui le ramènent sur place.Ces patients font l’objet d’évaluation constante par les psys et les infirmiers.
    Dans les hopitaux psychiatriques, le personnel fait parfois face à des appels à renforts.
    Si dans un service un patient présente un comportement agressif ou dangereux pour lui-même ou autrui et que le personnel ne peut pas faire face seul alors il est demandé aux autres services d’envoyer des infirmiers, hommes le plus souvent, pour leur venir en aide et gérer la situation. Ces patients sont le plus souvent déjà sous traitement mais parfois des crises surviennent ce qui aura comme conséquence une modification du traitement et une réévaluation de l’état du patient.
    Chaque jour, un ou plusieurs psychiatres, selon le nombre de patients, vient effectuer des visites. Ils rencontrent les malades, discutent avec eux de leur état, de leurs désirs et des effets de leurs traitement afin de rééquilibrer les choses si besoin.
    C’est à ce moment là aussi que le psychiatre évalue l’évolution de la pathologie ou du trouble.
    Les médicaments prescrit sont le plus souvent : - les antidepresseurs et les anxiolitiques
    - les neuroleptiques
    - les thymorégulateurs, qui sont des régulateurs de l’humeur.
    Associés aux neuroleptiques sont souvent prescrit des medicaments qui servent à éviter ou amoindrir les effets indésirables.
    Les effets indésirables sont variables selon la personne, ils peuvent être tous présents dans ce cas le traitement est modifié ou tous peuvent être absents. Quelque soit le médicament il y a des effets indésirables EVENTUELS, même le doliprane n’est pas un médicament complétement anodin.
    Le traitement pharmacothérapeutique et le traitement psychiatrique dépendent du malade et de sa volonté à être soigné que celui ci soit en HO, HDT ou HL. Beaucoup de patient, surtout les bipolaires, les psychopathes, les psychotiques et les addicts, nient leur maladie, ils sont donc particulièrement difficiles à aider. Ainsi, ils peuvent jouer le jeu le temps de leur hospitalisation et cesser tout traitement une fois dehors. Il faut savoir que ces patient sont souvent très manipulateurs, surtout les psychopathes, il s’agit d’ailleurs d’un des symptome de leur trouble. Car la psychopathie est un trouble de la personnalité et du comportement pas une maladie psychiatrique.
    Les hopitaux psy ne sont pas des prisons, le but est au maximum d’aider les patients à retrouver une vie normale à l’extérieur. Certains seront placés en foyer, d’autres en familles d’accueil, certains pourront avoir un appartement. Ils sont pour la plupart sous curatel ou tutelle. Ils beneficient également d’un suivi auprès de l’établissement dont ils dépendent. Ce suivi est laissé à leur bon vouloir, ils ne se présentent pas toujours.Il n’existe pas de recours en cas de non présentation, ne croyez pas que l’on peut envoyer la police à leur recherche , les patients psys ont des droits eux aussi. C’est pour cela que certains traitement comme les neuroleptiques à action prolongés ont été mis en place pour les psychotiques qui sont ainsi couverts pour environ un à un mois et demi. Ces patients sont également suivis par des assistants sociaux. Les soignants cherchent également à travailler avec les familles afin que celle-ci s’impliquent dans le traitement de leur proche, mais ce n’est pas toujours évident car cela demande aux familles beaucoup d’énergie, certains n’ont pas toujours une bonne vision du malade psychiatrique, surtout lorsqu’il s’agit de psychotique parfois en proie aux délires et hallucinations. Ce type de manifestations de la maladie ne sont pas constamment présentes, le malade a parfois des périodes où sont état est stable et proche de la normale.
    Il a autant de maladies ou troubles psy qu’il y a de malades.
    Aucune schizophrénie n’est la même elle dépend du patient et présente donc des aspects différents. Il n’existe que des classifications par grands groupes qui sont des indicateurs, mais tous les patients ne présentent pas les mêmes symptomes. Il existe en plus plusieurs sortes de schizophrénie. La forme la plus fréquente est la schizophrénie paranoïde. Il faut savoir que la plupart des malades sont des êtres ne présentant pas de dangers, ils sont d’ailleurs plus souvent les victimes que les coupables. Ce type de maladie engendre énormément de souffrance. Il n’est donc pas rare qu’ils s’en prennent surtout à eux-mêmes.
    Voilà, j’espère avoir éclairci certains points. La source principale de mon commentaire est le stage de psychiatrie que je viens d’effectuer en tant qu’élève infirmière.
    Pour ceux qui pensent que normalité et folie sont extrêment proche l’une de l’autre, je peux vous dire que lorsque j’ai effectué mon stage ma première pensée a été : « Mon dieu ce que je suis normale. » J’étais en service intermédiaire, j’y ai rencontré des malades schizophrènes, mais aussi des bipolaires, des psychopathes et des addicts.
    Merci de m’avoir lu, mon commentaire étant très long.



  • nilinha 13 juillet 2009 02:53

    Bonsoir m.citoyen,
    Désolé de ne pas avoir pu répondre avant.
    Vous me posez une question fort pertinente.
    Tout d’abord je ne crois pas « demander » à l’école de prendre des responsabilités qui ne lui incombent pas. Il me semble que ce que j’ai écrit parle d’un travail que l’école est sensée ( suis pas sûre de l’orthographe ) faire : instruire les élèves et je crois que l’instruction passe aussi par une forme de développement personnel de l’enfant. Evidemment, vous en conviendrez, les parents ont aussi un rôle essentiel dans ce processus, malheureusement ils ne disposent pas toujours des outils et des connaissances necessaires pour guider leurs enfants dans le choix de leurs études. Le C.I.O. semblait etre un bon élement mais pour y avoir demandé une aide je n’ai pu que constater l’absence totale de démarche d’orientation. Je m’explique, l’orientation c’est bien sûr connaitre les filières et comment y accéder mais il me semble que les conseillers devraient ( ce n’est qu’une proposition) étudier les résultats de l’élève, ces centres d’interêts, ainsi que ce que celui-ci est en droit d’espérer de sa scolarité. J’avoue me référer à mon expérience personnelle, certains peut-etre ont été mieux aidé que moi. En tout cas, la présence d’un psychologue et d’un conseiller d’orientation au sein d’un établissement me semble etre faisable et utile afin de suivre l’élève dans un soucis d’accompagnement le plus complet possible. Il ne faut pas oublier que les enfants passent le plus clair de leur temps à l’école et que de ce fait, et partant du principe que les parents sont moins présents pour cause de travail, ils devraient pouvoir bénéficier d’un soutien. C’est aussi pour cela qu’il me parait invraisemblable de créer des classes de trente élèves, peu de professeurs peuvent gagner la confiance et le respect de ces enfants lorsqu’ils sont si nombreux ( effet de groupe plus marqué). Bref, et pour finir car mon propos est tres long, l’école n’est pas une garderie et ce n’est pas une usine, elle est le pillier de l’instruction des bambins et devrait attirer et notre attention et celle du gouvernement. Victor Hugo disait : « Celui qui ouvre une porte d’école, ferme une prison ». Le savoir, le respect et la tolérance s’apprennent d’abord dans les écoles.
    en espérant avoir clarifiées mes idées, pardon pour l’orthographe,
    cordialement.



  • nilinha 10 juillet 2009 02:28

    Bonsoir,
    Il me semble que si des progrès sont à faire dans l’education national c’est surtout au niveau de l’orientation. Les capacités intellectuelles et manuelles de chaque éléves n’étant que très partiellement connues par les professeurs et autres conseillers d’orientation. Pas de psychologues ou peu dans les lycées et collèges, trop d’ élèves par classe et des profs demotivés car en manque de considération de leur hiérarchie et des parents d’eleves, tous ces ingrédients mettent en péril ce qui à la base est une idée merveilleuse : l’éducation pour tous. L’élitisme et la méritocratie sont une erreur pour moi, car ce sont des notions fondées sur un principe totalement erroné et contre-productif, celui selon lequel seul une part de la population a un réel intéret pour notre société. Or, il me semble que chaque corps de métier est utile, et si notre vision était une vision d’ensemble dont le but est le bien commun alors peut- etre pourrions nous voir de l’interet dans chaque capacités de chaque etre humain.



  • nilinha 25 juin 2009 12:43

    Bonjour,
    Je suis bien d’accord avec vous. Trop de femmes souffrent encore de la main mise de l’homme sur leurs comportements . Par contre, ce qui me désole, mais peut-être ai-je tort, c’est que les associations dites feministes deviennent un brin caricaturales. Je ne trouve pas, par exemple, qu’ Isabelle Alonso soit un symbole très porteur pour les droits des femmes dans ce pays. Il m’est arrivée d’entendre, à la television, dans une emission dont le nom m’échappe que l’on pouvait considérer une main aux fesses comme un viol. Certes, il s’agit d’un manque de respect authentique mais de là à le qualifier de viol... Alors peut-être que ce mot était utilisé avec une certaine nuance mais c’est un mot qui revêt un tel degré de gravité que je le trouve démesurement violent pour un geste qui ne nuit pas à l’intégrité physique d’une femme. Bien sûr, on peut quand même dire qu’il est choquant et desagréable de se faire palper les fesses par un inconnu et que ceci devrait etre un acte que les hommes s’interdisent de faire. Après tout, il m’arrive d’avoir envie d’embrasser à pleine bouche un beau jeune homme dans les transports en communs si je ne m’exécute pas c’est parce qu’il pourrait ne pas être d’accord.... Merci en tout cas pour votre article.


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