C’est vrai Loatse. J’ai cité l’ouvrier comme exemple mais il n’y a pas que lui, vous avez tout à fait raison de le mentionner. Et si on voulait être exhaustif, les inégalités ne se limiteraient pas aux cas que vous mentionnez, malheureusement :)
Pour ce qui concerne les bourses attribuées sur critères sociaux, c’est vrai également, certains accèdent à des études supérieures grâce à ces bourses. Et pour les études professionnelles menant à la réussite, c’est vrai également que dans certains cas, ce cursus aboutit à une réussite professionnelle. Je crois, qu’en effet, on peut, pour la plupart d’entre nous, facilement trouver un exemple dans notre entourage.
Mais je pense également qu’il faut, pour envisager la chose, se détacher de sa propre expérience, adopter une vue d’ensemble. Les bourses sont un élément permettant effectivement de donner accès aux études supérieures, néanmoins, les inégalités d’une filière à l’autre, par exemple (encore), sont présentes et indubitables. Les origines sociales pèsent encore très lourd dans le « choix » de la filière. Bien sûr, on trouvera toujours un contre exemple : mais si, il y a machin qui a fait sciences Po grâce à une bourse. Oui certes, est-ce à dire qu’il n’y a pas d’inégalités ? Est-ce suffisant ? Non.
Idem pour les filières professionnelles, bien sûr, que ces filières permettent à certains une ascension sociale, de monter leur boîte, d’avoir un travail qui leurs permette de vivre décemment, de se sentir accompli, mais est-ce à dire que ces filières ne méritent pas quelques critiques ? Encore non. Dans combien de cas, cela fonctionne ? Pour qui cela fonctionne, et à quelles conditions ? Et surtout qui va dans ces filières professionnelles ? Voilà quelques questions que l’on doit se poser je pense. Et j’agrémenterai ce commentaire de quelques recommandations de supports à consulter pour d’éventuels intéressés :
- Bourdieu Pierre, Passeron jean-Claude (1964), Les héritiers. Les étudiants et la culture, Paris, Minuit, coll « le sens commun ».
PS : C’est vrai que vieillir devient un sacré luxe, encore une fois, plus pour certains que pour d’autres... Pour l’euthanasie, c’est fort possible que cette idée ait pu traverser l’esprit de certains, bbrrrrr, ça fait peur !!
C’est vrai que c’est dur pour ces pauvres riches ! Ils ont travaillé tellement dur pour obtenir ce qu’ils ont, les gens du peuple ne s’imaginent pas à quel point c’est difficile, c’est vrai, toucher le rsa, les apl, le chômage enlèvent bien des soucis, bref,ils n’ont pas toutes ces responsabilités à porter, bon ils ont « choisi » en même temps de ne pas travailler, ou d’être dans une situation précaire !! Parce que, il n’y a pas très longtemps, j’ai appris, dans ma grande ignorance, que les gens choisissaient de devenir ce qu’ils sont, par exemple, l’ouvrier choisit en connaissance de cause de devenir ouvrier, il a conscience de la limite de ses capacités, pareil pour la femme de ménage, donc j’en déduis le même raisonnement pour le RSAiste. D’ailleurs, ils en ont conscience très vite, parce que dès leur jeune âge, ils sont en mesure de choisir s’ils vont s’inscrire dans une filière professionnelle, technologique, ou en apprentissage, parce qu’ils aiment ça ; Bien sûr, l’origine sociale de ces élèves inscrits dans ces filières n’a aucun rapport avec la reproduction sociale : le riche a choisi de travailler, ou bien a bénéficié du travail de ses parents, auquel cas, là d’accord, ce n’est pas un choix, ce n’est pas de « sa faute », les autres, comme ils sont moins malins, ils ont choisi d’aller travailler pour enrichir les précédents. Bien sûr, certains n’ont pas eu de chance, mais bon, après, c’est la vie, le capitalisme c’est bien, continuons sur cette voie !! Ce qui me met vraiment en colère c’est que certaines personnes ne se rendent pas compte de leurs privilèges, si petits soient-ils. L’individu est le maître-mot de ce système et chacun en perd le sens des proportions.