et malheureusement pas les derniers à subir des violences qui ne seront jamais aux actualités. Pas une grosse répression, non, juste des centaines de petites...
Plutôt que d’invoquer votre pied gauche et votre pied droit, Laurel et Hardy, ou Roux et Combaluzier, merci de répondre avec de vrais arguments au lieu d’amuser la galerie... (et notamment à mon msg de 11h25)
Séparer « indemnisation » et « recherche d’emploi », c’est refuser d’être juge et partie, tout simplement.
A Cambacérès : n’ironisez pas sur « le sens de l’orthographe fragile » de Le Péripate si, quelques lignes plus bas, vous trébuchez sur une conjugaison assez simple (« mutuelles et garages fonctionent »...)
Et puisque vous semblez approuver l’exemple de l’assureur et du garagiste, reconnaissez que s’ils doivent travailler ensemble (comme le font aujourd’hui l’Unedic et l’Anpe), leurs métiers ne sont pas les mêmes.
« La formule la mieux adaptée sera certainement retenue » ne serait-elle pas une incantation de la méthode Coué ?
Enfin, d’affirmer que ceux qui ont peur des conditions de la fusion ne sont que ceux qui auraient quelque chose à craindre... c’est comme de dire que ceux qui refusent la vidéo-surveillance auraient forcément quelque chose à se reprocher !
Oser dire que « vivant du chômage, le personnel de l’ANPE n’a pas intérêt à ce qu’il baisse » est diffamatoire et insultant. De plus, dire que c’est « le fond du débat » révèle le niveau d’analyse...
Arguer que l’opinion publique est pour une fusion ne me convainc pas : en regardant la ministre affirmer que 60 chômeurs sont suivis AUJOURD’HUI par conseiller à l’emploi alors que la réalité est de 150, l’information est erronée et modifie le jugement. Vouloir passer de 150 à 30 est tout simplement irréalisable, sauf à faire des entretiens de 4 minutes, autrement dit du simple pointage...
Pourquoi les agents ANPE sont en grève le 18/10 ? Parce qu’il n’y a pas d’autre « fenêtre médiatique » possible, malheureusement. Ne serait-ce que pour argumenter que « s’occuper en profondeur de quelques dizaines de chomeurs par agent au lieu d’une petite centaire actuellement les rebute » est une ineptie : une expérience de cette ordre est en cours (Cap vers l’Entreprise, 5% des chômeurs) mais elle nécessite des moyens humains tels qu’il est impossible de la généraliser sans devoir embaucher des dizaines de milliers de personnes... la quadrature du cercle !
Si pour Djersinski, être demandeur d’emploi est synonyme d’« oisiveté rémunérée », je lui souhaite de ne jamais devoir chercher d’emploi, il comprendrait que le mépris ne résoud rien.
Quant à savoir si la fusion est une bonne chose... imaginez que vous froissiez une aile sur votre voiture, un banal accident, en somme. Bien sûr que d’avoir votre assureur et votre garagiste sur le même lieu va simplifier et accélerer les démarches. Je suis pour.
Mais sérieusement, est-ce que vous demanderiez à votre garagiste de rédiger votre contrat d’assurances, avec toutes ces clauses et tous ces avenants ? Est-ce que vous obligeriez votre assureur à mettre la cotte et à plonger sous le capot, sans formation, pour un résultat aléatoire ? Est-ce que, sous prétexte de « rationaliser », vous demanderiez aux secrétaires de l’assureur et du garagiste de mettre aussi les mains dans le cambouis et de ne plus répondre au téléphone ?...
Alors, pour répondre au titre de cet article, oui, il faut avoir peur du rapprochement ANPE-Unedic, dans les conditions où il va se faire.