En effet flesh, j’ai voulu ajouter une pointe d’ironie en conclusion de cet article ( l’ayant rédigé assez tard, l’orthographe s’en ressent). Je pensais que la tonalité du texte ferait comprendre d’emblée le sens de ma conclusion, qui était à l’image des belles paroles des mass médias. Pour ma défense, je trouve que manipuler l’ironie dans un article permet de « filtrer » un tant soit peu ceux qui « dissèquent » l’information de ceux qui préfèrent la« gober »... Trier le grain de l’ivraie en quelque sorte.
Rédiger de manière concise un avis sur le conflit iranien n’est pas chose aisée sachant que ce conflit est à mettre, pour moi, dans un contexte plus général de lutte d’influence géopolitique mondiale.
Si à l’heure actuelle, il parait difficile de cerner l’ensemble des répercussions qu’aura ce conflit, je reste convaincu d’une chose : Une chute d’Ahmadinejad pourrait avoir les mêmes conséquences que l’assassinat de François Ferdinand ( soit un conflit mondial pour ceux qui ignore lire entre les lignes).
Je suis tout à fait d’accord avec toi. La gestion économique de ce pays est très saine, au même niveau que ce qu’était la Lybie de Kadhafi avant son invasion. Beaucoup de richesses naturelles ainsi qu’un niveau d’endettement insignifiant par rapport aux pays occidentaux. Une réserve d’or qui attire également des convoitises.
Je pense que ces indicateurs positifs de développement constituent justement les raisons de la future attaque de l’Iran. Mais cette attaque est sensible, nettement plus que ne l’était l’invasion de l’Irak en 2003. En remettant l’affaire iranienne en perspective avec la grande dépression mondiale, je pense que les Occidentaux, Etats-Unis en tête n’ont pas d’autres choix que d’attaquer l’Iran. Nous sommes en train d’assister à une décadence accéléré du règne américain sur le monde et, pour illustrer mes propos, un penseur dont j’ai oublié le nom déclarait il y a peu qu’un empire aux bords de l’implosion multiplie ses attaques agressives quand il se retrouve proche de sa chute. Je pense que cette théorie illustre parfaitement la situation des américains. Pour élargir le débat, la crise européenne, pilotée par Wall Street et La City, n’est qu’un moyen détourné d’éviter que les regards se portent vers l’état catastrophique de l’économie américaine.
Enfin, je souhaitais également déclarer que ma conclusion était évidemment ironique teintée de fatalisme...