Vous situez très exactement où se trouve le problème : La démocratie REPRESENTATIVE.
Nous élisons des représentants qui une fois élus font ce qu’ils veulent et c’est bien ça le problème. A mon avis il n’existe que deux solutions : 1 - Un mécanisme de contrôle continu des élus par les électeurs. 2 - La démocratie Directe.
Solution 1 : on pourrait imaginer que chaque élu (du conseiller municipal au président) pourrait être remis en cause à tout moment sur initiative populaire ce qui donnerait lieu à un référendum des électeurs concernés. Il faudrait prévoir des peines spécifiques (amende, prison) en plus de la possibilité de retirer son mandat à l’élu concerné.
Solution 2 : on pourrait s’inspirer de ce qui existe déjà ailleurs (suisse par exemple) et aller plus loin. L’idéal serait que toute décision importante soit prise par l’ensemble des électeurs et pas par des représentants qui peuvent avoir partie liée où une incompétence intrinsèque (on a vu dernièrement le vote à l’unanimité du parlement et du sénat d’une loi contraire à l’article 1 de notre constitution : s’agit il de cynisme et/ou d’incompétence ? )
On pourrait imaginer un mélange des deux : Les grandes décisions seraient prises par les électeurs et les petites seraient laissées aux élus avec le contrôle décrit en 1.
L’augmentation de la violence des jeunes me semble inversement proportionnelle à la perte de repères de notre société et en premier lieu à la diminution de l’autorité parentale, pour être plus précis de l’autorité paternelle. Dans une société qui prône que le masculin est superflu voire qu’il représente le mal, la place du père est passé d’une toute puissance sans doute contestable à la situation d’un quasi-soumis s’il veut avoir la chance de voir grandir ses enfants. Des enfants qui ne respectent pas une figure d’autorité dans la famille et qui n’apprennent pas dans la famille les règles de la vie en communauté n’ont aucune raison des les respecter en dehors du cercle familial. Et n’en déplaise aux fémizistes, l’autorité paternelle ne pourra jamais être assurée par une femme .