S’il n’y avait que la MIVILUDES impliquée dans cette mascarade... mais il faut y ajouter une ribambelle d’associations et de webmasters qui se sont engoufrés dans ce créneau, un créneau souvent juteux d’ailleurs qui ouvre droit au versement de généreuses subventions de l’état.
Voici quelques liens qui vers des sites qui permettent de s’informer et de comprendre de quoi il retourne :
"La secte de rome n’est pas une secte. Apprenez donc à faire les différences entre des machines à fric (ou à sexe et fric) et des organismes qui au moins, tentent de faire de vraies actions charitables." nous dit Roger Gonnet.
Tout le monde ne partage pas les croyances de Monsieur Gonnet, comme l’auteur de cet articles par exemple :
L’église catholique est-elle une secte ?
À cette question, les croyants répondent d’une seule voix que non, on ne saurait confondre une religion comme le catholicisme avec une secte. Et à cette même question, beaucoup de non-croyants répondent qu’il n’y a pas à hésiter et qu’on peut très bien considérer que le fonctionnement de l’Eglise catholique se rapproche clairement de celui d’une secte. Ce qui pose problème, c’est le sens du mot “secte”…
“En matière de sectes, la position de Rome est très simple : Hors de l’Eglise catholique romaine, il n’y a que des sectes. Je ne m’étalerai pas sur cette déclaration et me bornerai à mentionner le terrible potentiel d’injustice et de corruption en tous genres inhérent à la pratique d’une telle idée. En d’autres mots, pour autant qu’une idée (un mouvement ou une action) avance la cause de l’Eglise romaine, elle est bonne à prendre. Cette pratique d’opportunisme froid a été reconnue celle de l’Eglise romaine. L’Eglise romaine ne s’embarrasse pas de critères objectifs, elle fait littéralement flèche de tout bois. Mettre la cause d’une organisation au-dessus du bien de ses membres, c’est déjà mauvais signe et un bon signe qu’on est en présence d’une secte. Les propres déclarations de l’Eglise romaine sont à considérer aussi. Quand les papes affirment par exemple : 1. Nous occupons sur cette terre la place du Dieu Tout-Puissant (Léon XIII) ; 2. Le pape juge tout homme et n’est jugé par personne (Boniface VIII) ; 3. Moi, le Vicaire de Dieu (…) puis faire pratiquement tout ce que Dieu peut faire (Nicholas) ; 4. La soumission de toute créature au Pontife romain est nécessaire au salut (Boniface VIII), n’est-on pas en présence de déclarations sectaires au plus haut point ? Que penserions-nous d’un mouvement religieux fort de quatre mille personnes dont le gourou proférerait de telles paroles ? Si l’on hésite à qualifier de secte un groupe religieux dont le chef s’identifie à Dieu, s’arroge le droit de juger tout homme sans être jugé par quiconque, etc. (et qui a toujours eu une pratique conforme à ses déclarations), mais que qualifiera-t-on bien de secte ?
Pour ma part, je réponds à la question posée par un raisonnement d’une simplicité évangélique :
Si Rome n’est pas une secte, il n’y a pas de sectes.”