Il demanderait d’abord une sortie du commandement intégré alors que l’UPR veut sortir de toute l’Alliance, point barre. Mais sortir de l’OTAN suppose de dénoncer l’article 42 du traité sur l’Union Européenne. Mais Mélenchon ne veut pas sortir de l’UE, alors ses promesses n’engage que lui. Pour finir, il a beau pavoiser à la télé, il n’empêche que dans sa profession de foi lors des dernières élections présidentielles, il s’est bien garder de parler de ce genre de sujet. Ceci est tout aussi vrai de la part de Lepen ou Dupont-Aignan.
Mais les arguments qu’il avance pour expliquer son refus étaient tout autant applicable pour la Lybie et la Syrie ou l’Irak et l’Afghanistan. Mais bon, après 4 guerres, il se réveillerait enfin ?
C’est justement parce que NDA ne dit strictement pas la même chose que l’UPR et qu’il dit seulement ce qu’il est permis et autorisé de dire qu’il est présent sur la scène médiatique.
Plutôt qu’un coup de panique, c’est plutôt une analyse de la situation et des faits. C’est vrai que nos médias ne nous ont pas habitué à ça. Leur vision de bisounours voile l’horreur de la situation aux yeux de nos concitoyens. Mais quand on enlève les œillères, force est de constater que la situation est vraiment préoccupante. Et ce n’est pas en se voilant la face que ça changera les choses.
C’est vrai que pour quelqu’un qui ne connaitrait pas encore les analyses de
François Asselineau, cet article peut laisser à se demander quel est le
but recherché.
Par contre, si on connait son travail, cet article devient une pure
illustration et une confirmation de ce qu’il explique depuis plusieurs
années. On ne peut pas tout ré-expliquer à chaque fois. En espérant que cela mette la puce à l’oreille des lecteurs d’Agora Vox.