@ l’auteur : avez vous des sites internets qui donnent des chiffres sur l’économie chinoise... (même si je ne fais aucune confiance aux chinois pour donner les vrais chiffres.)
« Elle n’interviendra à nouveau que si sa monnaie s’effondrait de manière désordonnée », cette vidéo explique l’intervention massive qui permit la remonté spectaculaire du dollars.
« Comment la réserve fédérale à vendu 6 milliards d’euros en juillet 2008 ce qui a déclenché un billion de vente sur le marché des actions, des pertes sur les valeurs des fonds de pensions, une baisse du prix du pétrole et fit s’envoler la valeur du dollars... »
Il n’y a peu de demande pour le pétrole qui est déjà côté à 78 dollar, les raffineries sont à 80% de leur capacité de production et les stocks sont élevés. Les matières premières montent contre la baisse du dollars. L’argent gratuit doit bien se déverser quelque part... monnaie faible, taux d’intérêt bas, système bancaire vascillant, chômage élevé, matières premières cheres.
Vous noterez que les usa ne demande plus une réevalution de la monnaie chinoise, pourtant la faiblesse de cette monnaie est à l’origine des problèmes actuels.
La stagflation est la situation d’une économie qui souffre simultanément d’une croissance économique faible ou nulle et d’une forte inflation (c’est-à-dire une croissance rapide des prix). Cette situation est souvent accompagnée d’un niveau élevé du taux de chômage.
Iran says most of its oil is not sold in dollars, dans le documentaire « let’s make money » un intervenant explique que sadam hussein voulait vendre son pétrole en euro, ce qui a entrainé ce que l’ont sait. La force de frappe US diminue à mesure que son économie chavire, quel américain comprendrait que le pays s’engage à nouveau dans une troisième guerre alors que le chômage explose.
Sauf évènement hors norme qui alimenterait un mouvement panique de replis vers le dollars, la banque central us devra augmenter ses taux directeurs plus rapidement que prévu, hypothéquant de fait la création d’une futur bulle et entrainant dans la tourmante une économie déjà au bord du gouffre. Le temps joue clairement en défaveur des usa. la baisse actuel du dollars est la plus rapide de l’histoire du billet vert, et aucune information ne semble contredire la tendance lourde qui s’est amorcé.
l’augmentation de la masse monétaire = création de richesse pour les gogos à la tête du pouvoir. Il faut pas s’attendre à un quelconque changement de politique dans les mois à venir.
Pour votre exemple japonais, on peut rajouter comme différence que les Etats unis sont déjà largement endetté... ça donne une idée de la catastrophe à venir.
« la formidable appréciation des Bourses Américaines », il faut relativiser cette hausse par rapport à la baisse constante du dollars. On voit déjà que certains Etats interviennent pour protéger leur exportations... la marge de manoeuvre se rétrécie. (imaginez un dollars à 1.70, l’once à 1300, un dow à 12000 et un barril de pétrole à 100 usd...).
Un certain hasard morale est de rigueur actuellement, et tout et n’importe quoi devient réellement possible. L’argent est disponible, pas cher pour certains notament ceux qui ont leur entrées dans les différents ministères et sont les grands gagnants de cette illusion (on va encore entendre hurler face aux milliards de bénéfices de certaines banques), les autres doivent faire face à la réalité sociale et économique du « marché libre ».
"Krugman use et abuse néanmoins de la notoriété internationale qui lui a
été conférée il y a une année en plaidant pour encore et toujours plus
de stimuli, c’est-à-dire pour une aggravation de l’endettement public
Américain" La dépression l’année prochaine ou bien dans 10 ans. Krugman fait le choix de repousser l’échéance à plus tard quit à fausser le marché pendant plusieurs années. Pour l’instant les aides des l’etats ont permis de stopper la chute. 10 années de croissance misérable, une hausse des impôts, un chômage élevé et un possible écroulement du système au bout, c’est tout ce qu’il propose. Merci Krugman pour cet brillante proposition digne d’un prix nobel.