voilà qui est assez pratique comme raisonnement : les grecs, les romains et les habitants du coin sont incapables de faire la différence entre une orientation Nord Sud et une orientation Est Ouest (c’est l’erreur de Strabon sur les Pyrénées, pas mince comme erreur !!!!) mais Strabon ne se trompe pas sur deux petites rivières du centre de la Gaule en compilant des textes antérieurs et donc en ne faisant pas les relevés lui-même.
or qui dit compilation dit augmentation des marges d’erreurs avec les problèmes de copie et de compréhension de la part d’un compilateur qui ne connaît pas vraiment les régions qu’il décrit.
Pour résumé ce cas est l’illustration de votre méthode pour construire vos théories, je devrai dire votre non méthode qui consiste à prendre ce qui vous arrange dans les sources antiques à le décréter incontestable sans avoir de recul vis à vis de cette source puis quand ces même source vous mettent en difficulté vous trouvez un biais pour les ignorer.
n’allez pas chercher plus loin la raison qui fait que tout le monde vous ignore pas de complot pas de mépris de la part d’une technostructure bureaucratique et malveillante simplement vos théories ne reposent que sur le « ça fais joli comme ça »
ces théories sont au final très rigolote à lire (vos développements sur les Atlantes du massif central sont un grand morceau de bravoure) mais historiquement ce ne sont que des réveries.
il y a une chose que je ne comprend pas vous décrétez que Strabon a été d’une précision incroyable sur l’identification d’une ou deux rivière du centre de la Gaule (d’une Gaule où il n’a jamais mis les pieds). De ce fait on doit lui faire une confiance aveugle à Strabon ainsi qu’a votre interprétation de Strabon qui selon vous est précis au point de distinguer deux petites rivières du centre de la Gaule. Mais comment expliquer vous que Strabon ce soit horriblement planté sur l’orientation des Pyrénées. une orientation qui est quand même pas dure à trouver sur une route commerciale connu depuis bien des siècles et dans une région qui est en partie une province romaine depuis le milieu du II siècle av JC, la province de transalpine comprend la cité de Tolosa et de Tolosa au Pyrénées il n’y a pas très loin en distance (je peux en témoigner étant moi-même de la région). Donc arriver là votre construction s’effondre car il y a une loi d’airain en histoire (la seule) : il ne faut jamais se fier aveuglément aux sources qu’elles soient littéraires, artistiques, juridiques, archéologiques ou même de documents d’archives.