Bonjour,
Bien que cette hypothèse ait le mérite de l’originalité et de l’humour, (peut-être involontaire), je me permettrait de soumettre celle de Jacques Collina-Girard, Docteur en géologie. Il a fait paraître sur le site « Futura Science », un article éclairant d’un jour nouveau les écrits de Platon. L’Atlantide et Gibraltar.(http://www.futura-sciences.com/comprendre/d/dossier549-1.php)
Voici quelques extraits de cet article.
« La découverte d’une île engloutie à l’endroit et à la date indiquée par Platon serait évidemment un argument décisif pour étayer une position contraire aux idées actuellement dominantes.
Curieusement, on a cherché des témoignages de cette île très loin dans l’Atlantique sans jamais évoquer le débouché immédiat du Detroit de Gibraltar alors que Platon dit explicitement que l’île Atlantide se trouve : “ devant les colonnes d’Hercules ”.
Le paysage actuel du Detroit de Gibraltar est, à l’échelle des temps géologiques, récent : c’est l’héritage direct du réchauffement climatique qui a succédé à la dernière glaciation. Le niveau de la mer est remonté de 135 m en l’espace de vingt mille ans en submergeant les plateaux continentaux entre 19000 BP et le début de notre ère. L’absence de surrection tectonique de grande amplitude pendant les derniers 20 000 ans a été vérifiée par les géologues espagnols. Il suffit donc, pour reconstituer la géographie du détroit de Gibraltar de l’époque glaciaire, de faire descendre par la pensée la mer de 135 m (Figure 1). Cette profondeur est celle actuellement admise pour le niveau marin du dernier maximum glaciaire.
Au Nord-Ouest du Cap Spartel, (devant Tanger) un haut fond (Banco Majuan ou Banc Spartel des cartes marines espagnoles, The Ridge des cartes marines anglaises), orienté NE-SW, formait alors une île (14 km de long sur 5 km de large). Son sommet culmine à -56m.
On peut raisonnablement supposer que cette île, située à 5 km-8 km des côtes était occupée par les populations paléolithiques dont la présence est abondamment attestée sur les littoraux marocains, espagnols et portugais »
On doit accepter la présence d’îles à l’ouest de Gibraltar, (les colonnes d’Hercules), entre -21000 et -11300 ans. Or les prêtres égyptiens cités par Platon situent la submersion de l’Atlantide à -9000 ans, ceci il y a 2500 ans. Troublant, n’est-il pas ?
J’ai une proposition simple et de bon sens, qui va désarmer tous ceux qui critiquent SR pour ses insuffisances.
Puisqu’elle va avoir besoin d’experts pour tous les actes de la vie politique, pourquoi ne publie-t-elle pas la liste de ces experts. Car si je comprend bien, ce sont eux en fait qui vont nous gouverner.
Mieux, j’aimerais qu’elle désigne un super expert qui choisirait tous les autres, car si elle manifeste autant de compétence dans le choix des experts que dans ses interventions médiatiques ...
Vous dites« Tout les phénomènes dont vous parlez sont remarquablement stables dans le temps. »
Cela est vrai sans doute des phénomènes astronomiques mais quant aux courants et à la salinité de l’eau de mer, je doute qu’il sagisse « équilibres délicats »
Je n’en prendrai pour exemple que l’hypothèse récente d’un déversement massif d’eau douce par la vidange de lacs glaciaires colossaux ou la brusque variation du niveau de la mer il y a 11000 ans.
Comment aussi expliquer que le climat d’il y a 2000 ans était beaucoup plus chaud qu’aujourd’hui.
Bonjour,
Courageux même pour la royale de ramer à contre courant.
Vous allez probablement subir l’intégralité de l’évangile bien pensant. Petite minorité sans doute dans un pays où la majorité ne s’inquiète guère d’un hypothétique réchauffement climatique mais beaucoup plus du coup de froid sur le niveau de vie.
Curieusement autour de moi, (et à l’inverse de ce que l’on compte sur les forums), je constate une majorité de thermo sceptique. La plupart étant étonné d’apprendre que le climat se réchauffe depuis 15000 ans.
Je doute que beaucoup se souvienne de leur cours de trigo et d’ailleurs à quoi bon la science quand elle s’oppose à la croyance ?
« On ne persuade bien les gens que de ce qu’il croit déjà »
de mémoire, Kropotkine