On peut se demander, face à ce déluge d’informations, pourquoi un auteur si informé n’a pas averti le monde de cette conspiration du 11 septembre 2001 fomentée par les Américains eux-mêmes, pourquoi donc cet auteur n’a pas sonné le signal d’alarme AVANT l’attentat plutôt qu’après ?
Car il est difficile de penser qu’une opération de cette envergure, engageant vraisemblablement des milliers de personnes, ait pu se réaliser sans la moindre fuite, sans qu’aucun expert comme l’auteur de cet article, supérieurement informé, n’ait eu vent de ce qui se tramait dans l’ombre du bureau du Président des Etats Unis.
Concluons donc que notre expert, comme tout expert, est un expert de l’après, un expert de la prévision rétroactive, un peu comme l’atrologie qui ne vous dit jamais que vous allez mourir cette semaine même si effectivement vous êtes sur votre lit de mort.
Et c’est cela qui pose problème car un expert de l’après est inclus dans son expertise et le risque est grand de voir sa conclusion pré-conçue alimenter ses hypothèses de l’avant qu’il valide dans un après qui l’a totalement surpris comme n’importe qui.
Au fond, je pense que l’anti-américanisme est un marché qui rallie beaucoup de consommateurs, particulièrement en France. Nul doute que les experts américains ralliés à l’hypothèse du complot contre eux-mêmes l’ont compris et qu’ils deviennent importants grâce à cela comme un écrivain minable qui porte la polémique à un grand écrivain pour profiter de son aura.
Il faut se méfier de la saturation des informations. Elle demande une vérification que le commun des lecteurs comme moi n’a pas la possibilité d’effectuer.
Ce que je perçois dans cet article, c’est ce que je perçois dans le sondage d’Agora Vox. Avez-vous trouvé cet article intéressant ? J’ai lu des articles intéressants avec une majorité d’avis négatifs tout simplement parce que l’opinion ou les informations intéressantes émises n’allaient pas dans le sens voulu par le lecteur, dans la conviction pré-établie du lecteur. S’il s’agit de conforter un avis pré-existant, évidement l’article ne saurait être intéressant puisqu’il ne fait que conforter une idée reçue.
Et c’est pourtant cet article qui ralliera le plus de résultats positifs. Limite de la démocratie directe ????
Bon, je me risque pour finir à une prévision. Quand, disons en 2050, la Chine conduira le monde, je parie que ceux d’entre nous encore vivants regretteront l’heureux temps de la démocratie américaine.