Oliver HACHE

Cher Pat, vous permettez que je vous apelle Pat ?
J’adooooooore ce que vous écrivez, c’est tellement touchant et tellement trash à la fois. C’est tellement décalé, comme hors du temps... Et la fin de votre article, c’est tellement... Les mots me manquent. Les riches, les salauds de riches...

Les riches ne vont pas à la CAF, ils la financent. Comme ils financent le pôle emploi. Et si les riches ne le faisaient pas, les pauvres n’en profiteraient pas.
Les riches placent leurs enfants dans des téblissements privés... Et alors ? Ca ne coûte rien à la société.
Les riches vont dans les cliniques privées. Re-Et alors ? Ca ne coûte rien à la société.

Vous en voulez une autre pour compléter la liste.. ?
Le riche dort généralement moins que le pauvre ne travaille. A méditer...

Et vous pensez sincèrement qu’un employeur peut avoir envie de supporter des salariés qui tiennent votre discours. Vous avez commencé à « bosser » jeune. Il serait temps de vous mettre au travail.. !

Vous avez raison, il faut revaloriser le travail, lui redonner ses lettres de noblesse.. ! Il faut arrêter de faire croire aux gens qu’on peut vivre en ne travaillant que 35 heures par semaine, voire en ne travaillant pas du tout. Il faut arrêter d’imaginer que la 5e semaine de congés payés est une des grande victoires sociales du siècle passé.
Mais non, mes gens... Travaillez ! Prenez de la peine !

Ah que ferais-je si demain je pouvais travailler 35 heures.. ? Je pourrais voir mes enfants. Je pourrais avoir un activité sportive. Plusieurs activités sportives ? Je pourrais... Euh, je pourrais me larver des heures devant la télé avant dîner. Je pourrais, je pourrais... Cela me paraît tellement illusoire que j’ai peine à imaginer ce qu’on peut faire quand on travaille 35 heures par semaine.

Mais les 35 heures sont un luxe que je n’ai pas les moyens de me permettre. Il me faut travailler pour subvenir aux besoins de ma famille. Dans une autre vie. Peut-être...

A en croire le vocabulaire utlisé dans les diffréents articles de presse, les communiqués ou autres contre-communiqués, il semblerait bien que la France soit en guerre. Les méthodes employées par une partie de nos compatriotes qui prennent en otages l’autre partie pourrait être qualifiée de terrorisme. Et comme disait un de nos anciens ministres de l’intérieur, « il faut terrosier les terroristes ».
Si la politique actuelle de notre gouvernement doit être qulifiée d’irresponsable, c’est vraisemblablement plus pour laisser des minoirités attachées à des combats d’un autre siècle menacer les libertés de la majorité. La majorité souhaite travailler. La majorité en a assez de devoir prendre des jours de congés pour organiser sa vie en fonction des humeurs de fauteurs de troubles professionnels. La vrai réponse ne serait pas de puiser dans les réserves, mais de remettre en route raffineries et dépôts avec du personnel pour qui le long terme dépasse l’échéance de la fin du mois.

Ah la lutte des classes... Que de souvenirs... L’ouvrier ruisselant de sueur levé contre le patron esclavagiste. C’était beau, non ?
Je parle au passé car je pensais qu’il en était fini de cette lutte fratricide. Quand la classe qui se prétend laborieuse en finira-t-elle de scier la branche sur laquelle elle est assise ? La seule solution : la grève.. ! Il ne fait plus le fier le patron lorsqu’il n’y a plus personne pour faire tourner son usine. Pas vrai ? C’est vrai camarade ! Euh, et il se sent comment le camarade lorsque, à force de combats, de blocage, de sequestrations et d’acquis dits sociaux, le patron met la clef sous porte.. ? Pas fier non plus, hein.. ?

Travaillez, prenez de la peine. A quelques exceptions près, le travail reste le seul moyen de s’enrichir. Travail... Oups, j’ai dit un gros mot.. ? A quelques exceptions près, disais-je, la « fortune » sourit à ceux qui mouillent la chemise et qui osent mettre leur tête sur le billot. On ne peut raisonnablement pas revendiquer 5 semaines de congés, 35 heures par semaine, la retraite à 60 ans et espérer voir lmes euros tomber du ciel.