Alain Bauer, conseiller à titre gracieux de Nicolas Sarkozy, Boss de AB Associates qui vend du consulting en sécurité aux états Européens fut aussi le conseiller à titre gracieux de feu Julien Dray.
Aucune surprise, aucune déception.
Il fallait, pour commencer, que la grande gl qui pisse pas loin dégage. Dont acte.
La fonction de Mélenchon était de ramener au second tour, les velléités de gauchisme dans le giron du bipartisme triomphant. Car le bipartisme a triomphé, en France, en 2012.
Les galops d’essai furent : Royal choisie par la presse (Et les cons d’encartés qui suivent, à qui appartient la presse en 2007 ?), Besancenot choisi par la presse et moi qui suit.
Sur la tombe de Bayrou, j’inscrirai « Les medias m’a tuer »
Et ça marche, j’ai voté pour Mélenchon
Ça marche à moitié, j’ai voté pour certaines idées mises en avant par Mélenchon, pas pour l’andouillette AAAAA.
Où est Mélenchon ? Dans le passé d’un avenir où bien malgré moi mais sous la contrainte de l’époque je trimballerai certaines têtes au bout de certaines piques. Mon ennemi à des visages et des noms. J’me comprends.
Joliment tourné. De la forme mais peu de fond. Ça part dans tous les sens. Livre des bribes mais pas de pensée. On dirait du Soral. En moins rock’n roll.
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« Soler, érudit méconnu, s’attaque aux trois religions monothéistes : une de trop manifestement »
J’aimais Nietzsche, pour Zara uniquement, vu en terminale. En 1988 mon voisin de bureau m’a prêté une édition de « La généalogie de la morale - Complément à par delà le bien et le mal ». Œuvre salutaire qui met à mal les religions. Jusqu’à ce que au prétexte d’un « or, il n’y a pas de peuple plus religieux que les juifs » on sombre dans le pamphlet antisémite. C’est regrettable.
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« loin du confort d’une histoire de la philosophie qu’il faut bien se résoudre à qualifier d’anecdotique »
J’ai craint un instant avoir affaire à forte partie. La forme m’a fait penser à un maurassien du style Buisson pas Villoquet. Ouf !
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« bien en peine qu’elle est de projeter un peu de lumière consolatrice sur un réel qui nous étouffe »
Je n’ai pas souvenir que la philosophie se soit proposé à nous en ces termes, jamais. Il me semble même qu’elle se fonde sur le constat du fait que nous sommes enchaînés et que c’est en nous montrant nos chaînes qu’elle nous donne l’idée qu’on pourrait s’en défaire.
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« tout en nous échappant »
Parle pour toi.
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« Il est temps qu’Onfray monte d’un cran »
And you and I ? Sinon, tu évoques le CRAN ? Subtil !
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« bon an mal an »
Dans les années 70 tardives, seules mes relations intellectuelles frontistes usaient de cette expression. Les Amis de l’Histoire, principalement. Au côté de « Peu ou prou ». Plus tard, « bon an blanc et blanc bon an » - Là, c’est de l’ironie.
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« c’est lui éclater le cul à ce réel »
Sans commentaire, c’est tombé dans le domaine public.
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Voilà Tout ça pour dire ? Parce que ça ne s’assume guère... Finalement, t’es antisémite ou pas ? Quand tu entends parler de culture, tu ?