Désolé pour cette réponse tardive. Moi qui manipule l’ironie je suis complètement tombé à coté... comme quoi l’état d’esprit y est pour beaucoup dans la compréhension des messages. Merci pour cet explication de texte ey pour tous ces commentaires qui enrichissent le débat.
Voici la copie de la lettre de M. Sarkozy, Président de la République.
Le Président de la République
Paris, le 5 août 2008
Cher Monsieur,
C’est avec une particulière attention que j’ai pris connaissance de votre témoignage.
Sensible à l’épreuve qui vous frappe, je tiens tout d’abord à vous exprimer ma sympathie.
Les préoccupations que vous évoquez concernant votre avenir et plus spécialement les conditions de votre fin de vie me touchent profondément. Aussi voudrais-je vous expliquer ma position sur ce douloureux sujet.
Pour des raisons philosophiques et personnelles, je crois qu’il ne nous appartient pas, que nous n’avons pas le droit, d’interrompre volontairement la vie. Il existe toutefois une différence, qui n’est pas de l’hypocrisie, entre donner la mort par une injection létale et refuser l’acharnement thérapeutique.
Mais je ne veux pas fuir mes responsabilités, surtout pas devant le courage et la lucidité que vous manifestez. Je voudrais que soit privilégié le dialogue au chevet du malade, entre lui même, le médecin et la famille, en toute humanité afin que soit trouvée la solution la plus adaptée à chaque situation. Je souhaite vivement que ces explications apportent réponse à vos questions en même temps qu’elles apaisent vos inquiétudes.
@Francis Bonjour, Je suis un des cousins de Rémy. Je voudrais revenir sur une phrase de l’article qui a particulièrement attiré mon attention : "Il est vrai qu’avant d’être diminué par sa maladie, Rémy a sans doute gagné une fortune, ce qui rend son décés éminement suspect,..." Je ne vois pas ce qui vous permet d’affirmer cela, ou alors sa "fortune" est un secret de famille extrèmement bien gardé. Hormis cela, l’article et le débat qui s’ensuit sont intéressants. Cordialement. Othman B.