Mélenchon compte refiler les 2000 milliards de dette de la France à la banque centrale européenne. La bonne blague ! La dette, largement augmentée par les mesures prévues par le candidat , Mélenchon va se la coltiner, comme tout président qui arrivera aux pouvoir. Il devra en respecter les échéances, sinon il ne trouvera plus de prêteurs, lesquels, considérant les risques de la politique économique du candidat, vont augmenter les taux d’intérêts. Bonjour les lendemains qui chantent ! Les riches vont se barrer. Les classes moyennes et les pauvres paieront.
Les contraintes économiques que Mélenchon fait mine d’ignorer rendront impossible la réalisation de son programme. La dette, qu’il va augmenter, va lui exploser à la figure, et le rendra impuissant. Et les français les plus pauvre, bernés par un discours illusoire, seront encore plus pauvres qu’aujourd’hui.
Un Etat providence financé à crédit ne peut survivre longtemps. Il faudra un jour en réduire la voilure si l’on ne veut pas être condamné à trancher dans le vif à la prochaine crise financière.
Mélenchon veut refiler la dette française à l’europe et compte sur l’inflation pour éponger la dette progressivement. L’Allemagne n’acceptera jamais ce tour de passe passe. Et Mélenchon se retrouvera avec une dette de 2000 milliard d’euros, augmentée des dépenses qu’il prévoit dans son programme. Les taux d’intérets vont augmenter, et l’Etat ne pourra y faire face. Les chômeurs, les retraités, les fonctionnaires auront la douloureuse surprise de voir leurs revenus amputés, car l’Etat ne pourra plus emprunter. Mélenchon fait fi des contraintes économiques, mais ces contraintes le rappelleront vite à la réalité.
Quant à taxer les plus riches, mesure souhaitable s’il en est, c’est une illusion. Ils se déplaceront là où le fisc sera plus clément .