En fait, en relisant votre article, je me rend compte que vous partez d’une hypothèse fausse :
"Selon la théorie actuelle, si on déplace B2 sur les rails de gauche à
droite en direction de M2, la lumière émise lorsqu’elle sort du bloc B2 doit continuer de se déplacer à la vitesse de la lumière, même quand on déplace rapidement le bloc, elle ne doit pas s’ajouter à la vitesse du bloc B2.
Donc les temps de parcours pour les deux faisceaux sur M1-S2 et S1-M2
devrait rester égaux même si on change la vitesse de B2 et la phase de
devrait pas changer non plus à la recombinaison des faisceaux après S2."
Si l’on comprend les résultats de l’expérience de Fizeau, on se rend compte qu’en modifiant la vitesse de B2, les temps de parcours des 2 faisceaux seront différents. Et du coup, il y aura un décalage sur la phase.
Donc l’expérience ne permettra pas de savoir si la lumière sort d’un bloc (ayant une vitesse v) avec une vitesse c + v.
« Je ne suis pas sûr... » Si si, j’ai compris, j’ai lu les commentaires, etc !
Je vous explique que votre expérience a déjà été réalisée par Mr Hippolyte Fizeau il y a bien longtemps déjà et qu’on connait du coup les résultats. C’est pas compliqué non ?
Voici du coup la formule qui en découla, vu que vous n’avez pas l’air d’avoir pris le temps de lire : La vitesse de la lumière dans un milieu réfringent d’indice n au repos par rapport à l’éther est V = c/n. Lorsque le milieu réfringent est en mouvement avec la vitesse v, elle devient V’ = c/n αv (avec α = 1 - 1/n²). α est le « coefficient de Fresnel ».
Du coup, l’expérience était très intéressante, mais ne permet pas de tirer une conclusion positive ou négative quand au caractère constant de la vitesse de la lumière dans le vide. Ce n’est pas son but !
La seule chose que l’on apprend c’est que la lumière est ralenti plus ou moins selon la vitesse du milieu dans lequel elle évolue.
Une fois sortie du bloc transparent, la lumière reprend sa vitesse normale c.