paillekann

Les sondages ne font absolument plus illusion. Partout, les gens disent pouvoir voter Bayrou quand ils ne sont pas sûrs.
Et tous les indécis, ceux qui reviendront de spectacles de Mélenchon, les dessus de Hollande, les jeunes : c’est pour Bayrou qu’ils voteront et la surprise sera grande.

Parlez le langage du pouvoir et le pouvoir a déjà gagné.
Choisir des notions comme « la finance », « le nouvel ordre mondial », « le capitalisme », « la mondialisation », c’est choisir des adversaires sans visages.
C’est le meilleur moyen de se placer devant l’impuissance et donc la souffrance. C’est le meilleur moyen pour devenir cynique et violent. C’est le meilleur moyen qu’ont trouvé ceux qui sont au pouvoir pour faire de vous des esclaves dociles.
En jouant sur les peurs, les fantasmes, ils externalisent les causes et déresponsabilisent les citoyens. Voilà qu’ils peuvent s’adonner à leurs petites affaires.
En réalité, l’État est intimement lié à la notion de marché et nous pouvons reprendre la main en commençant par s’engager chacun à notre niveau.

Pour Mélenchon, il a quitté le PS parce que personne ne le reconnaissait. Il est sorti que pour revenir plus fort au PS (il est rempli de hargne).
Maintenant qu’il s’aperçoit que ce qu’il dit à un échos auquel lui-même n’y croyait pas, il se prend à ses rêves de revanchard, tenter de gagner...
C’est un arriviste qui joue avec des passions dangereuses comme un gamin capricieux : c’est un sarko de gauche.
Et pour ceux qui donnent encore du crédit aux sondages débiles : même là, il n’est qu’à 26% en ce qui concerne sa carrure pour être présidentiable...

Bonjour et bravo pour cette article.
Les gens se rendent comptent partout autour de moi, et je crois que c’est le cas général, que Bayrou est bel et bien le seul présidentiable.

En même temps Mélenchon est justement mis en vedette car il aide Sarko.
Sur la Démocratie, nous sommes d’accord, les médias sont complètement partisans.
Mais par exemple, Bayrou, « celui qui fait peur dans les coulisses » en souffre beaucoup plus.
C’est encore lui qui propose de séparer intérets privés et publics...

De son côté, Mélenchon, lorsqu’un journaliste passe un extrait de ses insultes à l’encontre d’un syndicaliste, il refuse l’entrée d’une de ses conférences au dit média...
C’est les grands principes tant que ça ne le contredit pas en somme... Là aussi il faut chercher de la démocratie.