Appeler un chat un chat c’est le travail d’un taxinomiste et il se trouve que je me réfère souvent aux travaux de quelqu’un dont c’est le travail. Selon vous il s’agit de races, selon moi il s’agit d’un débat mal posé qui soit enfonce de sportes ouvertes, soit cherche à compliqué ce qui n’est déjà pas si simple.
Rien que l’exemple d’Obama ne tient pas la route. On peut aussi bien le considérer comme noir que comme blanc (d’ailleurs Gilbert Montagné est persuadé qu’Obama est blanc et que lui-même est noir avec le talent de Ray Charles en plus).
Nouveau venu sur AGORAVOX je suis pour l’instant ébahi par les amalgames et les confusions qui règnent dans la plupart des articles. Si au moins les discussions permettaient de mettre un minimum d’ordre dans les résonnements..euh pardon, raisonnements (quoique) !
Admettons celà. Ce qui me gêne c’est à chaque fois l’amalgame et l’écheveau que l’on voudrait forcer le "bien (mal) pensant" à dévider à partir du moment où il parvient à remettre un détail en question et non le tout. Je m’explique. Plusieurs personnes ici semblent nous indiquer que la pensée de Faurisson est complexe. Or la mise en scène du Zénith est simpliste. Si le but de Dieudonné est de faire réfléchir, d’avoir un maximum de libre-pensant, pour moi son objectif n’est pas atteint et affirmer que les media déforme son propos alors que ce qui est mis en ligne peut être contrôlé par Dieudonné (ou/et les producteurs du spectacle) ne repose pas sur grand chose.
Le concept de "race" est clairement défini il me semble. Votre argumentation sur la différenciation entre chinois et japonais (entre autres) ne contredit en rien le fait que d’utiliser le mot "race" pour répartir l’espèce humaine ne se justifie pas.
Si votre lutte c’est de faire reconnaître qu’il y a des groupes d’humains différents les uns des autres par des caractéristiques "importantes" (visibles ou non), je vous comprends. Vouloir utiliser le terme "race" non approprié dans ce cas-là je ne comprends pas.
En admettant que le travail de Faurrisson n’ait pas été compris, ni présenté loyalement la mise en scène du Zénith est très forte de sens. On réduit bien les camps de concentration réservés aux juifs à de la comédie.
Je ne vois pas en quoi cela pourra aider Dieudonné à faire reconnaître la souffrance des esclaves.