Attention, il y a dans votre texte confusion entre blockchain et DAO et bitcoin.
La blockchain n’est pas en cause, c’est le développement DAO qui l’est.
- La blockchain peut être assimilée à une base de données très fiable. Les enregistrements peuvent être des transactions avec bitcoin ou des programmes avec d’autres types de blockchains.
- La DAO tourne sur des programmes développés sur une blockchain. Ce programme comporte une erreur qui a permis le détournement. La blockchain n’est pas en cause.
- Le bitcoin n’est pas plus concerné. Les attaques auxquelles vous faites allusion se sont toutes déroulées en dehors du périmètre bitcoin, au moment de sa conversion en dollars ou euros. La résilience du bitcoin n’a jamais été mise en défaut depuis sa création.
Je vous rejoins sur l’explication de la montée du bitcoin.
La marginalité est là aujourd’hui mais l’introduction de ces facilités pour fermer une filiale ne permet pas de se prononcer sur l’avenir. Ce n’est pas anodin.
C’est en ce sens que je me permets de parler de démontage du droit du travail.
Le problème dans cet article de la loi Macron est que la mise en difficulté d’une filiale d’un groupe peut être créée de toutes pièces (assèchement de commandes internes par exemple).
Cette possibilité qui était spécifiquement exclue auparavant, est un outil nouveau réservé aux groupes.
C’est l’introduction de cet outil qui constitue un « démontage » du droit du travail.
Si si, le démontage du droit du travail est bien là.
Illustration : article 101.
« (...) l’autorité administrative homologue le plan de sauvegarde de l’emploi après s’être assurée du respect par celui-ci des articles L. 1233-61 à L. 1233-63 au regard des moyens dont dispose l’entreprise. »
Les groupes - pas les simples PME - ont maintenant le moyen de fermer tout établissement dès lors que sa rentabilité n’est pas avérée. Ce qui ne pose pas de problème (assèchement des commandes par exemple) pour un groupe.
J’ai effectivement recherché puis relu il y a quelques mois « l’horreur économique ». J’ai trouvé la confirmation que les propos de Viviane Forrester restent d’actualité. La valeur travail doit être remise à jour à l’aune des gains en productivité. Merci de redonner envie de le lire !