Cette manière de se débarrrasser des problèmes, en évitant de les régler, n’est pas très correct à l’égard de ceux qui, même pendant la grande vague de décolonisation des années 1960, ont décidés malgré tout de rester français. Bref ! selon vous dalat-1945, les Outre-marins ont le droit d’avoir ce "privilège" de faire parti de République à conditions qu’il n’emmerdent personne !
Exige-t-on que Marseille deviennent indépendante a chaque fois que des grèves agitent la cité phocéenne ? A-t-on sugérer une seule fois que le Nord-Pas de Calais ou la Lorraine prennent leurs distances vis-à-vis de la République lorsque qu’il fallut soutenir coup de milliard ces deux régions, touchés de plein fouet par la crise de la sidérurgie et l’industrie textile ? Non.
Peut-être d’ailleurs que vous, dalat-1945, êtes natif de l’une de ces nombreuses régions "assistés" qui mériteraient qu’on leur balance ce genre d’argument à la figure à chaque fois de leur habitants "osent" se plaindre des défaillance de l’Etat à leur égard ! Si vous êtes dans ce cas, je vous conseillerai à vous et à tous ceux qui préconnisent l’indépendance des DOM, de rester à l’écart des prochains mouvements sociaux qui agiteront votre région, car vous risqueriez vite de vous retrouver dans la position de l’"arroseur arrosé". Mais je vous en veut particulièrement : vous êtes un peut l’archétype d’un comportement typiquement français.
Plus sérieusement, il est certainement nécessaire d’opérer dans les Antilles, en Guyane ou la Réunion, des réformes structurelles et institutionnelles, qui permetterait à ces dernières d’être globalement actrices de leur destin, avec leur propres lois, mécanismes de contrôle et ressouces budgétaires. Bref ! A l’instar de ce qu’est devenu la Polynésie, voire même la Nouvelle-Calédonie (qui est cas particulier), qui bénéficient d’une large automie douanière et financière (ils ne font pas partie de l’espace douanier européen), ce qui leur permet, je pense, d’être plutôt bien intègré à l’espace économique "Pacifique".
En clair, cela reviendrait à liquider une bonne fois pour toute le concept de DOM, qui ne semble pas être adapter aux particuliarités locales, et permettrait ainsi à ces territoires de s’intégrer plus facilement aux zones économiques continentales environnantes : Amérique (pour les Antilles et la Guyane) ; Afrique, Asie ou Australie (pour la Réunion).
Ce n’est pas moi qui est parlé en premier de politique d’immigration de gouvernement actuel (et de la politique de Hortefeux en particulier qui visiblement à bon dos), pour trouver des excuses aux siffleurs.
Un hymne national, comme ici la "Marseillaise", ne se siffle pas, quelque soit l’animosité que l’on porte au gouvernement en place. C’est un comportement totalement improductif, tant sur le revendicatif que purement politique !
Il y a d’autre moyen plus efficace et pacifique (comme le suffrage universel) pour montrer son mécontement. Beaucoup de ceux qui bénéficie de nationalité française aujourd’hui (et donc du droit de vote), mais qui sifflait l’autre jour au Stade de France, sont malheusement peu nombreux à ce rendre aux urnes pour exprimer leur opinions quand l’occasion se présente.
N’empèche que l’Hymne National a été sifflé à cette époque lorque Jospin était à Matignon, ne vous en déplaise...
Moi, je ne fait pas dans la récupération politique d’un tel fait.
De plus, beaucoup de leaders socialistes qui n’ont visiblement pas la mémoire courte, sont aujourd’hui écoeurés par ce genre d’incident qui, malheureusement devient de plus en plus fréquent.
Lorsque la "Marseillaise" a été sifflée par les supporters algériens en 2001, la France avait un Premier Ministre de gauche en la personne Lionel Jospin qui était en place depuis quatre ans.
Donc, ne cherchons pas de fausses excuses dans la couleur politique d’un gouvernement, cela n’a rien à voir !
Ce qui m’étonne dans cette affaire, c’est que l’avocat du prévenu ait pu utiliser le prétexte de l’observance du ramadan par son client, pour en faire un argument.
Cette méthode reste néanmoins maladroite, car elle fait planer le doute sur les réelles motivations de la décision du parquet qui comme hazard, s’opposait jusqu’ici à tout report d’audience.
D’autant plus que l’argument du ramadan en lui-même reste grotesque : comment un individu visiblement "sans foi, ni loi" se retrouvant dans le box d’une cour d’assise pour un braquage (dont il est semble-t-il le principal acteur), peut-il se prévaloir des contraintes d’une observance d’une règle religieuse pour tenter d’échapper à la justice et répondre ainsi de ses actes ? Je connais bien des musulmans honnêtes qui, tout en observant le jeûne, font leurs 35 heures de boulot hebdomadaire sans sourciller, y compris lorque leur travail est pénible (BTP, nettoyage, industrie, etc...)