Non il ne doit pas aboutir. Pour les générations à venir précisément. L’idée que les pays du monde s’associent entre eux pour ne plus faire de guerre est une belle idée. Ici c’est des règles érigés par quelques uns, pour leur intérêts propres que l’on impose à des peuples différents. La fable de la paix, d’un monde meilleur est juste là pour faire accepter.
Retirez le bel emballage cadeaux et regardez à l’intérieur... Regardez les lois qu’on nous impose. Et vous comprendrez que ce n’est pas une gentille démocratie mondiale qu’on nous propose, ce n’est pas la protection de tout les individus, de leur libertés. Mais bien de lois obligeants à marcher dans un système prévu pour enrichir encore plus une poignée d’individus.
Je n’en veux pas de leur partenariat transatlantique. Je ne veux même pas de cette Europe là. Le problème n’est pas la construction d’une Europe de la paix, mais l’utilisation du mythe de l’Europe pacifié pour faire une guerre économique aux peuples. Faire des lois sur mesure pour l’exploitation de la masse par une soi-disant élite au nom de la « liberté chérie » porté par l’idéal néo-libéral, voilà ce que veulent les maîtres de l’Europe. Ils laissent un semblant de république ou le peuple va choisir un pantin inutile puisque sans pouvoir, histoire de lui faire croire qu’il choisit son destin et que quand ça va mal c’est de sa faute puisqu’il a mal choisi. Je ne veux pas perdre les quelques libertés qu’on a au détriment d’une dictature marchande. Je ne veux pas être surveillé comme dans 1984. Je ne veux pas être la chose de ces primates là.
Je pense qu’il faut amener chaque élève au meilleur de lui même, mais que tous n’ont pas le même rythme pour apprendre, et parfois certains sont plus sensibles à une façon de faire qu’une autre. Mais une éducation nationale « industrialisé », c’est comme dans toute industrie, il faut du standard, et donc de « l’élève standard ». Je me dis que celui qui réussi est celui qui est le plus adapté au système. Que l’échec n’est pas nécessairement l’échec d’un idiot ou d’un incapable, mais d’un individu qui n’entre pas le costume « éduc-nat ». Mais pour pallier à ça il faut des structures plus petites, ou on connait mieux les élèves.
Je pratique l’aïkido, et quand j’ai commencé j’ai bien vu l’effet positif sur ma concentration qu’avait la petite « cérémonie » d’entré. On entre dans le dojo, avant de monter le tatami on salue le portrait du fondateur, puis quand le maître l’indique on se met en seisa (position agenouillé, le dos droit...) et on fait silence, ensuite on salue de nouveau le portrait puis le maître, et le cours peut commencer. A la fin même rituel et on remercie l’enseignant. D’une le fait de se mettre dans une posture de détente et de vider son esprit aide à entrer dans le cours plus facilement par la suite. De deux je trouve normal de remercier l’enseignant pour le savoir qu’il nous a transmit et pour la patience qu’il a eu vis vis de nous.
Le bonjour, quand on entre dans une pièce, est un rituel aussi. Certains enseignants demandent aux élèves d’être rangés deux à deux devant la classe, de faire silence et ensuite d’entrer( toujours dans le silence) : ce n’est pas un mal. Le problème aussi est qu’aujourd’hui on discrédite tellement l’enseignant qu’on en est revenu à faire du clientélisme, non pas sur du savoir, mais sur une note. L’élève à la place d’être humble face à celui qui détient le savoir, s’oppose à lui d’égal à égal. Normal, on lui explique à longueur de temps que les profs sont des traines savates, bien payés, qui bossent peu et qui veulent toujours plus. On passe notre temps à dire que l’école publique est inefficace (mais n’est t-elle pas organisée cette inefficacité, pour privatiser au nom de la néo-colonisation de nos esprit) et que c’est à cause du statut des profs. Que s’ils avaient un statut comme le privé, ça serait différent. Pour avoir vu les deux système, hormis les écoles privées d’élite, je pense que les autres ne valent pas mieux que le public. Sans compter le risque de propagande « industrielle » inclut dans ces écoles pour financer celles-ci.
Le problème dans cette éducation c’est qu’on veut amener tous les élèves au même rythme, avec les mêmes méthodes et au même niveau. Ensuite l’administration n’appuie pas nécessairement l’enseignant, d’où une perte d’autorité. On est aussi dans une industrie de l’éducation, les établissements sont parfois trop gros, inhumains. Je ne crois pas que sortir un élève du système soit la solution. En revanche faire des classes avec une concentration d’élèves en difficultés n’est pas non plus la panacée. Même à effectif réduit. Les Segpa (des fauves :->) : avant d’avoir besoin d’un enseignement, il leur faut une éducation. La première fois que j’ai lu Confucius, j’ai trouvé absurde et démesuré son attachement aux rituels. Et puis, de fil en aiguille mes raisonnements m’ont conduit à reconsidérer les choses. Je crois que « les rituels » peuvent aider à une mise en condition pour apprendre.
L’humilité de l’ignorant face à celui qui a la connaissance:un retour aux sources du savoir.
Je suis convaincu que liberté rime avec connaissance, autonomie et responsabilité. On ne peut être autonome si on ne sait pas faire autorité sur soi-même. Et ça, on l’apprend j’en suis convaincu, à travers le respect de l’autorité quand on est jeune. Après, à l’âge adulte, nous devrions plus avoir besoin d’autorité (puisque autonome).