1) Ce délai n’est pas du tout une idée en provenance de l’UPR, il s’agit du délai imposé par l’article 50 du Traité de l’Union européenne. L’UPR ne ferait qu’appliquer les textes, en cas d’accession au pouvoir, de sortie de l’UE et de l’Euro.
2) Il ne s’agit pas d’un délai de négociation concernant la possibilité de sortie (ou non) en elle même mais des modalités de la sortie. Le pays qui actionne l’art.50 ne demande pas l’autorisation, il sort et personne ne peut l’en empêcher sur le plan légal. Simplement, il faut régler l’intendance (comme quand on règle une indivision ou un divorce), et c’est l’objet de la négociation. Point crucial : si au bout des deux années de négociations, il est impossible de s’entendre sur les modalités, le pays sort de plein droit.