Stop au dénigrement organisé !
Rien que le titre de l’article est évocateur...aujourdh’ui il est de bon ton de taper sur le PS qui je le rapelle a quand même laissé les finances de la France dans un meilleur état que la droite.Le tour de force de Sarkozy et de son staff de communication est d’être arrivé à faire croire que la droite c’est moderne et aussi que le bilan des dernières années n’existe pas.Sarkozy n’a d’ailleurs jamais été ministre de l’intérieur ni des finances.Le parti socialiste est un parti démocratique qui connait aujourd’hui des difficultés mais il va évoluer dans le bon sens .L’acouchement est peu être un peu douloureux mais il n’est pas beaucoup aidé non plus par une stratégie qui vise à l’afaiblir.La modernité du libéralisme a tout crain est aussi neuve que l’age de pierre.Seul la piste d’une économie du développement partagé est une hypothèse viable pour répondre aux enjeux du 21ème siècle : ressources, polution, développement humain,faim et pauvreté. Ce n’est pas de l’utopie c’est moderne. C’est le chacun pour sa pomme qui est ringard ! en bref même si sarko détient les médias l’ump est loin d’être démocratique...alors stop laissez au ps le temps de la réflexion car c’est le seul rempart.Si le ps c’est les socialofolies l’ump bicéphale avec rafarin c’est quoi les umpitreries ?. Si les têtes du parti sont les éléphants est ce que l’ump c’est la planète des sages ?
Il n’y a q’en France qu’on est capable d’avaler de telles salades....sans la viande bien sur ...La salade suffit car c’est un aliment qui a le mérite de remplir le bol alimentaire sans nourrir réellement.En attendant vu la politique actuelle on rumine. L’exemple type est la prestation sans surprises de Nicolas Sarkozy en terrain conquis en direct de l’Université du Medef qui a été un grand discours d’intention qui s’apparente a un discours de candidat de campagne électorale. Tous les lieux communs y sont passé mais peu de solutions concrètes ont été dites. Le maître mot était je suis l’homme de la rupture qui agit et qui fait ce qu’il dit. C’est bien mais les français n’élisent jamais un Président de la République pour ne pas faire ce qu’il a dit. Donc c’est un peu court. Effectivement on ne peut être que d’accord avec un certain nombre d’éléments d’analyse comme la nécessité de réciprocité dans les échanges commerciaux internationaux ou la régulation des primes aux patrons qui échouent. De même il est évident que l’économie et les entreprises font partie du corps social et que l’économie et le social sont en interaction. Enfin l’incitation à l’investissement dans la recherche a été une des seules mesures annoncée qui est intéressante. Ceci dit globalement l’analyse et les postures volontaristes ne suffisent pas .On aurait pu attendre des mesures précises à la hauteur des enjeux. . Il ne suffit pas que Nicolas Sarkozy dise qu’il réforme toutes les lourdeurs du fonctionnement de l’état pour que cela soit . N’importe quel dirigeant sait que les ressources humaines et le fonctionnement d’une organisation sont des choses complexes. Pareillement il ne suffit pas de dire que la droite est moderne et que l’ensemble des questions doivent être abordées sans tabous pour que cela soit vrai. Les tabous des uns n’étant pas forcément ceux des autres le Président n’a pas abordé une seule fois qu’il existe des travailleurs pauvres dans ce pays. De même est-il vraiment moderne ou sérieux de comparer la rupture d’un contrat de travail au divorce quand la caractéristique du contrat de travail est le lien de subordination donc l’inégalité des rapports. Décidément Nicolas Sarkozy a raison de compter beaucoup sur Jacques Attali car pour l’instant la copie est plus que passable. Comme il l’a dit avec une ironie mal dissimulée « Je suis celui qui sait le mieux exploiter les ressources humaines du Parti Socialiste .Ils ont des gens très bien mais ils ne les utilisent point.. ». Apparemment motivé par cette pique qui a visiblement beaucoup plu à ses interlocuteurs du Medef ,il a aussi rajouté qu’il pourrait être directeur des ressources humaines dans une autre vie. A notre avis après une heure de discours et de verbe , les talents de Nicolas Sarkozy ne se limitent peut être pas au management des ressources humaines . Il aurait sûrement pu être comédien...mais pas dans une autre vie.La viande ne faisant pas partie de ces corps de métier...le beef attendra.
Si l’ultra judiciarisation est un problème ce n’est sûrement pas le gouvernement qui ralentira ce processus car il propose une nouvelle loi à chaque fait divers. Malgré ce en guise de dessert Nicolas Sarkozy a défendu devant le patronat la dépénalisation du droit des affaires. C’est étonnant de la part d’un homme qui est à l’origine des peines plancher puis qui a refusé l’amnistie pour les contraventions et celle du 14 juillet dans les prisons. En réalité cela n’a rien de surprenant, Nicolas Sarkozy en bon avocat d’affaires qui possède d’ailleurs encore des parts dans un cabinet conseil considère simplement que l’abus de bien social ne relève pas du pénal. Un jeune mineur peut être condamné comme un adulte mais un patron qui part avec la caisse en laissant sur le carreau des centaines d’employés et ses fournisseurs cela relève du civil. Drôle de conception du délit , de la loi et de son fondement. Alors avis à tous les patrons peu scrupuleux magouillez tant que vous pouvez mais faites des provisions financières pour constituer une cagnotte qui vous permettra de parer éventuellement à une sanction pécuniaire civile. Ce n’est pas risqué et ça peu rapporter gros. Cette éventualité a visiblement séduit les adhérents du syndicat patronal qui sont comme chacun le sait persécutés par la loi. A ce niveau là on ne peut même plus parler de justice à deux vitesse mais de l’organisation de la discrimination des justiciables et d’apartheid juridique. Gageons que même si le président de la république a chargé Rachida DATI d’étudier ces lois d’ impunité entreprenariale bon nombre de patrons qui ont défrayé la chronique seraient compétents pour intégrer une commission d’étude voire espérer que ces textes portent le nom de l’un d’entre eux .
La question du recencement du chomage en france est une tarte à la crème depuis plus de vingt ans.Les chiffres sont bien sur tronqués car la question est sensible. Sont exclus par exemple les stages,les demandeurs d’emploi à temps partiel...(lire le livre de Fabienne Brutus « chômage des secrets bien gardés »). La plus parts des bénéficiaires du RMI ne sont pas non plus comptabilisés dans les chiffres de l’ANPE.Actuellement la tendance du gouvernement est d’ailleurs de transférer contrepartie les dépenses d’insertion aux départements sans contrepartie équivalente.Ce qui est nouveau par contre c’est la propension à radier les demandeurs d’emploi avec un objectif chiffré à la clé et selon des motifs plus ou moins avérés.Il est en effet plus aisé d’agir sur le thermomètre que sur la fièvre.Enfin l’emploi nécessite un taux de chomage.Il faudrait aussi dire clairement quel taux est acceptable et correspond « au plein emploi », de même l’évolution technologique croissante entrainera toujours des besoins humains décroissants.A situer le problème uniquement sur l’emploi et à ne pas envisager les finalités de l’économie dans le cadre d’un développement partagé on tourne forcément en rond.