Les limites sont le coeurs du débat justement : car d’un coté de la limite il y a les libertés individuelles. Et c’est l’Etat qui fixe les limites. Malheureusement, l’Etat francais est historiquement centralisé (jacobin) et interventionniste : ce genre d’Etat n’aime pas les libertés individuelles. Il n’a de cesse de montrer que tout doit passer par lui. Le problème francais est donc struturel et historique. Il ne faut pas envisager une "nouvelle" politique interventionniste : on a deja deux siecles d’echec dans ce domaine.
Pour envisager une société de citoyens libre, il faut d’abord se débarrasser de ce paternalisme Public. L’Etat doit proteger le citoyen par les lois et la justice et non, si j’ose dire, avec son corps.
Le problème c’est que l’Etat a une facheuse tendance à considéré que toutes activités humaines sont "d’intérêt général" : ne voit -on pas la mairie de Paris proposé des services de connexion à Internet subventionné ? Quels limites fixés vous à l’interventionnisme : car à ecouter la "bonne parole populaire", tout devrait être gratuit, mais pour qui ? Ne joue -t-on pas avec la bonne vieille demagogie revolutionnaire lorsqu’on pretend que c’est le Peuple (dialectique deja douteuse ...) qui doit controler ceci ou cela ?
Croyez vous vraiment que le danger puisse venir uniquement des sociétés privées ?
Dans certains pays, où il est interdit d’entreprendre et de faire des profits à titre privée, où l’Etat est partout, les libertés sont inexistantes : c’etait le cas pour les pays du bloc de l’Est, et c’est d’actualité pour Cuba.
La position monopolistique est un danger pour les libertés : que le monopole soit d’Etat ou privée. L’Etat doit prémunir la communauté nationale des situations monopolistiques : mais par les lois uniquement, non par tranfert du monopole vers une société d’Etat !!! Ca c’est du libéralisme : ou de l’ultra liberalisme. Dans une société libérale vous avez toutes les libertés : même celle de crée une communauté socialiste !! Et dans une société socialiste ou sociale démocrate ?
Lisez Bastia, puis ensuite vous pourrrez envisager une critique du libéralisme : ou peut être le deviendrez vous à votre tour, qui sait ?