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Paul Leleu

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Tableau de bord

  • Premier article le 01/10/2016
  • Modérateur depuis le 11/09/2018
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Derniers commentaires



  • Paul Leleu 7 juin 2016 17:51

    bon... 


    Poutine est un vieux routier du KGB athée qui a fait fortune (financière et politique) en traficant l’aide humanitaire à Saint Pétersbourg en 1992 et en affamant le peuple russe... 
    Il gouverne aujourd’hui un pays mafieux sauvagement capitaliste... Et c’est un homme divorcé. 
    Je crois qu’il n’est pas exagéré de dire que Poutine se contrefiche royalement de la religion chrétienne. Ce qui l’intéresse c’est le pouvoir sur terre. 

    Poutine se sert de la religion « à l’ancienne »... pour cholorophormer et encadrer les masses appauvries de son empire et se donner des allures de saint-homme. C’est plutôt à mourir de rire. Ou à rire de désespoir. 

    J’espère que la religion n’est pas obligatoire pour les hommes dans son truc... parce-que à ce niveau c’est vraiment un truc de bonnes femmes soumise. Est-on vraiment obligé de se pinter à la prière et aux hosties quand on fait de la bonne vodka et qu’on est sous le joug du FSB très « percutant » ? 
    Maintenant, si on parle de vraie spiritualité, j’espère que Poutine n’est pas cité en exemple... il répondra de ses crimes devant Dieu... comme tout homme. 


  • Paul Leleu 7 juin 2016 17:39

    Oui... bah c’est clair que c’est pas le moment smiley 


    pour ma part je garde un bien mauvais souvenir de l’école... c’est à l’âge adulte que j’ai découvert la beauté de l’allemand et de la culture germanique... et même la beauté de la grammaire allemande... alors... 

    pour l’arabe, il y a sûrement des beautés littéraires qui nous sont résoluement voilées par la fumée des kébabs et le fascisme des fous d’allah... 


  • Paul Leleu 6 juin 2016 16:31

    Nul n’est surpris par la haine qui se déverse dans certains commentaires contre les Lumières. 


    Les arguments (et la haine qui va avec) sont les arguments habituels et bien connus des anti-lumière depuis 250 ans... Rien de neuf sous le soleil. C’est sans cesse le « match retour »...

    On peut s’amuser au passage de voir un conservateur citer le libéral Tocqueville. 

    Aussi moi je vais me plaire à citer Chateaubriand smiley « pressé par les deux vieillards, il retourna vivre chez son épouse, mais sans y trouver le bonheur. Il périt peu de temps après, avec Chatcas et le Père Soüel, dans le massacre des Français et des Natchez à la Louisiane. On montre encore un rocher où il allait s’asseoir au soleil couchant ». 

    C’est la fin de René. Et Chateaubriand y montre en un trait, l’inanité des réprimendes verbeuses que le curé conservateur fait au jeune René. Comme si René n’était pas capable de voir lui-aussi les limites de l’homme. Au fond, la réponse du curé ne répond pas aux questions de René. Il répond à côté de la plaque, comme si René était juste un jeune imbécile. 
    Le silence du vieux sachem exprime un point de vue plus sage et plus perplexe. Il sait bien que le fleuve bouillonnant de la vie des (jeunes) hommes déborde de son cours, et s’emplit des boues de rives. Il sait que tout le monde ne peut pas être un vieux curé austère et maniaque. Il sait que le jeune guerrier ne peut pas rester chez son père ni même parmi les hommes. Et il sait aussi que le « retour à la raison » des vieux réac’ n’apporte aucune réponse tangible à ces choses. 

    Comme si la vérité était que l’homme est ce petit « enfant prodige de la nature »... et qu’il lui faut assumer ce destin pénible fait de couleurs mêlées. 

    Le vrai courage n’est-il pas d’affronter ce destin imparfait ? Plutôt que de chercher des certitudes dans des structures sociales idéalisées ? Il y a dans le rêve collectiviste réactionnaire une utopie semblable à celle de certains gauchistes. Le rêve de transférer la quête d’absolu dans la structure sociale. Hors l’expérience nous montre que c’est une illusion. 

    La réaction transfert dans la « durée » l’idéal que veulent atteindre les progressistes dans « l’égalité » (ou les libéraux dans la « libre entreprise »). 

    Les sociétés « égalitaires » peinent à faire preuve de leur réalité. Mais les sociétés « immortelles » sont tout autant vouées à l’échec. L’expérience montre que les civilisations meurent comme les hommes. (et on ne parlera pas du spectacle actuel de la société libérale). 

    Les romantiques ont tiré ce triple bilan : « semi-échecs » des révolutions, « belle-mort » des sociétés anciennes, « désenchantement » des sociétés bourgeoises capitalistes émergentes. 

    Ensuite, l’actualité des luttes nouvelles à mener par rapport au nouveau présent... 



  • Paul Leleu 6 juin 2016 15:22

    Je partirai d’un point de vue voisin du commentaire de « Oxi gene »...


    En effet, la réalité scientifique est que nous ignorons absoluement « quoi faire » de ces peintures qui nous sont parvenus du fond des âges. 

    Deux réalités co-existent en paléontologie :
    - les preuves scientifiques d’une part (la découverte de vestiges et leur datation).
    - les supputations plus ou moins fantaisistes et amateures pour les expliquer (à base d’anthropologie, de psychanalyse ou de socio-politique, le tout mâtiné d’un zest de supputations « génétiques »). 

    La réalité, c’est que nous essayons d’appliquer des modèles complètement anachroniques à ces sociétés du paléolithique. Ce que nous appelons les « sociétés primitives » dans notre terminologie courante concerne en fait des sociétés de l’Antiquité, et au mieux de l’âge de fer. 
    Les sociétés « totalement isolées » qu’on pense avoir ici ou là découvertes, sont en fait extrêmement marginales pour être représentatives. Et encore, il est difficile de vraiment déterminer leur degré d’isolement dans le temps (certains reviennent à l’isolement)
    Enfin, nous faisons totalement abstraction des bouleversments anthropologiques et symboliques survenus entre le paléolithique et notre époque. On peut en noter au moins deux déjà : la maitrise de l’agriculture et de l’élevage, la maitrise du bronze. Leurs conséquences furent incalculables. 

    En fait, ces supputations récurrentes des paléontologues nous apprennent plus sur eux que sur les sociétés anciennes. 

    Si ils sont scientifiques pour ce qui est de la quête de vestiges et de datation, ils sont souvent complètement amateurs en matière d’anthropologie, de psychanalyse, de socio-politique et de génétique. Sans compter sur les questions de l’art. 

    Par exemple, pour l’artiste, il n’y a pas de différence entre « l’art pour l’art » et « l’art chamanique »... Allez demander à Rudolf Noureev, Jean-Sebastien Bach ou Max Lorenz, si leur art tient de la pratique « esthétique » ou « chamanique »... Cette frontière n’a aucun sens. La réalité, c’est que cette distinction est surtout le révélateur de l’origine sociale bourgeoise des archéologues. 

    Cette quête de « vérités primitives » dans la préhistoire me fait toujours penser à la fièvre « égyptologique » d’une certaine époque ou le mythe du « bon sauvage »... Gauguin ou Rimbaud aussi l’ont vécu. A chacun ses fumeries d’opium à shangaï....

    La quête de « vérités primitives » n’a rien à voir avec la paléontologie. C’est malheureusement un dérapage très fréquent dans ce milieu. Les « vérités primitives » se trouvent autant à Lascaux que chez François Boucher. Autant dans un Haïku que dans une rondeau de Charles d’Orléans ou un sonnet de Shakespeare. 
    Le vrai mystère est là... dans le silence de ces preuves du temps jadis. 

    Maintenant, si je devais me lancer à mon tour dans quelques conjectures amateures, je partirais des faits. Les représentations pariétales s’articulent presque exclusivement autour de la représentation de gibier comestible. (comme la peinture moderne autour des courtisanes). 
    Ceci s’accorderait assez bien avec le fait que le sexe devient l’obssession de sociétés de relative abondance. Et donc que la « révolution agraire » n’avait pas encore transformé ces modèles symboliques. En clair (et pour provoquer), que Marx nous en apprendrait plus que Freud sur l’art pariétal smiley

    Quant aux structures sociales et aux « chefs spontanés » et « chamaniques »... bon... ça tient du fantasme... aujourd’hui not’ chef françois, il n’est ni spontané ni chamanique smiley 
    Là encore, on fait fi des bouleversements technologiques et symboliques intervenus à différents moments de l’histoire des sociétés pour éclairer (sinon expliquer) la domination sociale de certains types d’individus (souvent en dépis du bon sens ou de nos propres désirs). 



  • Paul Leleu 6 juin 2016 14:17

    @non667

    c’est un peu ce que je pensais... au moins je vous aurais bien fait rire. C’est déjà ça. 

    Ca ne change pas ce que je pense. Et d’ailleurs vous ne répondez pas sur le fond des points que je soulève. 

    Mais je pense que chacun est bien chez soi. De toutes façons, quelle prise avons nous sur les événements poltiiques actuels ? 

    De ma petite expérience, ces histoires « d’enracinement » servent souvent à cacher toutes les turpitudes et les impasses d’un individu. L’enracinement c’est un excès de cérébralisation. C’est la théorie de gens qui travaillent trop du chapeau. 
    J’ai un rapport au corp et à la matière qui est sans doute différent. Je sais que je suis minoritaire et que je le resterai, mais pour ma part, je ressens les choses différement. J’aime à contempler le réel, tel que je le perçois. 
    Si j’essayais d’expliciter un peu ce que je pense, j’ai le sentiment que l’enracinement, c’est un peu la politique de l’autruche. Se mettre la tête sous un tas de terre, au propre comme au figuré. 

    Je crois qu’il ne faut pas mélanger la politique avec les choses ultimes. Car la politique ne répondra jamais à ces questions ultimes de l’homme. Je pense que l’art, la poésie formelle, la pensée abstraite, le sport, l’érotisme, l’amour, la contemplation, la prière ou la danse sont de meilleurs réceptacles aux forces telluriques et paradoxales qui nous habitent. 
    Et que la politique doit rester un domaine plus raisonné. Apte à traiter des problèmes provisoires et permanents des humains. Je crois qu’il ne faut pas tout mélanger. 

    Je regrette simplement que mon commentaire n’ait pas mérité une réponse plus circonstanciée. Pourquoi ?
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