Pour rappel les militants indépendantistes bretons pendant la guerre ne représentent tout au plus que quelques centaines de personnes ( à rapprocher d’une population d’a peu près 2 millions).
Dès lors votre propos devient tout à fait pernicieux : un lecteur non averti aura tôt fait d’imaginer une Bretagne sous l’occupation peuplée de collabos indépendantistes, telle n’est pas la réalité, loin s’en faut.
Il est une autre réalité : c’est à la base grâce à des mouvements radicaux (qu’ils soient condamnables ou pas ) que la culture bretonne a survécu. Et c’est bien là l’essentiel. Car si la langue bretonne est considérée comme menacée d’extinction (UNESCO), la culture bretonne, elle, ne s’est jamais aussi bien portée. Ainsi donc la volonté d’éradication de la langue, et donc l’éradication programmée de l’identité bretonne (puisque c’était bien évidemment l’objectif à terme) aura produit ce paradoxe : une langue quasi morte et une culture plus vivace que jamais.
Le mérite en revient à ceux qui plutôt que se replier sur eux-mêmes ont su, justement, s’ouvrir à la langue française pour promouvoir une culture moribonde. On est bien loin du cliché "consanguin" (parisianiste ?) que d’aucuns (par volonté ou méconnaisance) continuent à véhiculer.
Entretenez alors, s’il vous sied, de vieilles querelles polémiques et vos procès rétrogrades.
Quoi qu’il en soit :
" la Bretagne n’a pas de "papiers", elle n’existe que si, à chaque génération, des hommes se reconnaissent Bretons.
A cette heure, des enfants naissent en Bretagne. Seront-ils bretons ?
Nul ne le sait.
A chacun l’âge venu, la découverte ... ou l’ignorance "
- Les trois Jean de Nantes (en Bretagne !) - Tri Yann .
Agnès, mille fois merci pour ce coup de gueule tellement fondé.
J’aime à lire vos billets et quant à votre style il ne peut évidemment que déplaire à certains plus préoccupés de la forme que du fond.
Ils se font mettre quand même (et comme nous tous) mais comme c’est fait poliment ils disent merci.
Finalement notre belle société occidentale ressemble de plus en plus à çà : des millions de citoyens à quatre pattes, tous alignés le cul offert et chacun se dit "j’espère que je ne serai pas le prochain".
Je rectifie : les indiens ne sont pas les meilleurs informaticiens du monde, ils sont les développeurs les moins chers.
Souvenez vous des logiciels produits par EDS (1ére SSII mondiale et chantre de l’informatique dite industrielle) pour les JO d’Atlanta : un niveau de ridicule rarement atteint.
Un peu plus cher mais très à la mode les centre de développement au Maroc : demandez à BNP Paribas et à GFI ce qu’ils en pensent ...
Pensez-vous que le principe de la non rétroactivité des lois en matière pénale doive être remis en cause ?
"Les lois pénales nouvelles édictant des sanctions plus sévères que celles antérieurement applicables ne peuvent en aucun cas rétroagir (Art 112-1 du Code Pénal). De plus cette règle fait partie des droits de l’homme."
Mesurez toutes les implications avant de répondre ...
Des dispositifs existent déjà en matière de prévention et de suivi des personnes comdamnées, ils ne sont pas appliqués faute de moyens. Par quel miracle trouverait-on aujourd’hui des ressources qui font si cruellement défaut ? Avez vous donc la naïveté de croire que ces mesures seront plus ou mieux appilquées que les précédentes ?
Trouvez -vous raisonnable que, pour récolter quelques voix aux futures élections, un Président de la République se mette hors la loi (Art. 62. - Une disposition déclarée inconstitutionnelle ne peut être promulguée ni mise en application.Les décisions du Conseil Constitutionnel ne sont susceptibles d’aucun recours. Elles s’imposent aux pouvoirs publics et à toutes les autorités administratives et juridictionnelles.) ?
N’est-il pas sensé au contraire en être le garant (Art. 5. - Le Président de la République veille au respect de la Constitution) ?
J’ose penser que l’émotion, déclenchée ou suscitée, mais surtout exploitée, ne peut justifier à elle seule une remise en cause de principes aussi fondamentaux.