Autant je comprends l’indignation et l’énervement qui peut résulter
d’une telle situation.
Autant l’analyse que vous en faites est erronée et grossière.
Un épisode
de ce genre aurait pu arriver il y a 10, 20, 30 ou 40 ans. Il n’est pas
du tout le fait d’une époque que vous qualifiez de sécuritaire ni
l’apanage du « Sarkoland » décrit par Céphale.
Il s’agit ni plus ni moins que d’une erreur.
Je vous rejoins aussi sur le fait que les gendarmes en question auraient pu présenter leurs excuses. Mais imaginez une seconde que vous recherchez un individu potentiellement dangereux, que vous avez ordre de l’interpeller à domicile et que vous ne frappiez pas à la bonne porte. L’individu en question est peut être donc déjà prévenu de votre arrivé, il faut alors faire vite pour l’interpeller et le ramener au plus vite au service, les excuses deviennent dans ce cas secondaire croyez moi.
Vous prétendez dénoncer les contre vérités d’Eric Zemmour mais vous en
assénez d’autres.
"Lorsqu’un blanc est attrapé avec un joint, les policiers l’écrasent
habituellement sur la voie publique, alors qu’un arabe ou un noir est
conduit au poste"
Ah ? Vous devez surement être de la partie pour prétendre ça. De quel
côté je ne sais pas, celui des vilains policiers racistes ou du pauvre
fumeur de cana ?
Pour ma part je peux vous affirmez que l’interpellation d’un fumeur de
joint va surtout dépendre de la quantité de produit et du comportement
de l’individu, bien plus que la couleur de peau.
Il y a beaucoup de facteurs qui peuvent convaincre les policiers à
prendre telle ou telle décision, pour les détracteurs de votre genre il
n’y en a qu’un...
"Aussi, il faut avoir beaucoup d’argent pour être trafiquant de
drogue.
Les vrais, se retrouvent toujours et surtout dans les beaux quartiers
tandis que les petits dealers de shit ou de cannabis, à ne pas confondre
avec la drogue dure des cartels colombiens et autres, sont dans
les...banlieues"
Vous n’imaginez pas la quantité d’argent qui circule dans les banlieues.
C’est souvent de là que part les gros trafics, ceux là même qui sont
alimentés par les petits dealers. Petits dealers que l’on peut voir
parfois circuler à bord de voitures de sport et rentrer tranquillement
chez papa/maman au cinquième étage d’une tour délabrée.
Vous voyez la réalité est un peu plus complexe que l’image faussée et
simpliste de la télé. La frontière entre gros et petit n’est pas aussi
franche. Et de gros dealers peuvent très bien vivre dans des cités.