- La tendance à raisonner sur le mode de l’« évidence » (le vote utile, par ex.) renvoie à une esquive permanente de questionnements irrépressibles et une dénégation de la crise (perte de confiance, voire soupçons, envers les femmes et les hommes politiques (droite et drauche) qui ont gouvernés depuis des décennies, ...)
Battre Sarkozy en votant Bayrou au premier puis au second tour ???
Il faut absolument se convaincre que, pour habile qu’il soit, Bayrou ne représente en rien un bouclier pour défendre les acquis sociaux de TOUS les salariés.
Depuis 20 ans Bayrou a été député et ministre.
En 1994, Bayrou a voulu attaquer l’école laïque et a provoqué des manifestations de millions de gens contre sa politique en faveur de l’école privée.
Depuis,
Bayrou a voté TOUTES les lois sécuritaires de Sarkozy !
Bayrou a laissé passer les budgets qui suppriment des postes de fonctionnaires !
Bayrou a voté la réforme Fillon sur les retraites qui a provoqué une des plus grandes grèves depuis 1968 !
Aujourd’hui, sa mesure phare pour l’emploi, c’est une nouvelle version des allègements de charges pour les patrons.
La politique de Bayrou est une politique de droite.
« On sait très peu de choses [...] de l’influence que les sondages exercent sur le comportement des électeurs. Une étude française conclut, par exemple, que 5 à 10 % des électeurs de la présidentielle de 1995 ont tenu compte des sondages pour opérer leur choix. » - Albert Tille, Domaine Public, 7/01/1999
« De plus en plus de personnes refusent de répondre aux météorologues de l’opinion. Aux États-Unis, le taux de réfractaires peut atteindre jusqu’à 80 % des questionnés. Chez nous, la proportion flirte désormais avec les 40 %, voire 50 %. » - Le Canard enchaîné 3/04/2002
« Au second tour, Jacques Chirac obtiendrait 50,5 % d’intentions de vote et Lionel Jospin 49,5%. » - Sondage Ifop-Journal du dimanche 15/04/2002 (on a vu ...)
« Stéphane Rozès [directeur de CSA-Opinion] estime que l’embellie du OUI s’appuie sur trois idées “auxquelles le camp du NON n’a pas vraiment donné de réponse : le besoin d’une Constitution pour l’Europe, l’impossiblité de renégocier un traité et le risque d’affaiblissement de la France.” » - Les Échos 3/05/2005 (on a vu ...)