@Devo : votre volonté de défendre les victimes est totalement louable. Mais pour ce faire, vous vous appuyez sur une morale qui perd son efficacité si elle est trop dogmatique , car ce qui est excessif est insignifiant. Mais si vous êtes capable d’admettre qu’une femme noire, musulmane et pauvre (jackpot : 4 statuts de victime cumulés, on dirait le portrait de Nafitassou Diallo) peut aussi être aussi malveillante, malhonnête et écervelée, sans que ce soit la faute des méchants hommes blancs, alors vous êtes sur la bonne voie...
Si vous me faites l’honneur de me lire dans un prochain article, j’essaierai de vous démontrer qu’à la racine de beaucoup de nos problèmes d’occidentaux on retrouve deux inventions mal employées : la télévision et l’automobile. Personne n’est vraiment coupable, à part la coïncidence d’évènements hors de notre contrôle pour la plupart. A suivre...
@ Jimmy : Je ne pense pas que la morale victimaire soit le fruit d’une stratégie genre « diviser pour mieux régner ». Elle est plutôt la conséquence involontaire d’une conjonction d’évènements historiques : contrecoup des horreurs du nazisme, associé à la prise de pouvoir idéologique, via l’audiovisuel, de gens plutôt hostiles à la morale d’avant, celle de l’église catholique. Une morale chasse l’autre mais je suis d’accord avec vous : cette nouvelle morale en arrange bien certains, probablement plus dans la bourgeoisie que dans le peuple.
@Nico31 : Où avez-vous lu que les femmes, handicapés, étrangers, musulmans sont responsables de tout ? Vous faites un sophisme, j’ai seulement suggéré que, comme tout un chacun, ils pouvaient être responsables de quelque chose, et même dans certains cas de leur état de victime.
Je passe sur le côté attaque personnelle à la limite de l’injure de votre commentaire qui caractérise souvent les tenants de la « tolérance ». Le but de cet article, en résumé est de dire : attention, la morale victimaire est n’ est qu’une morale. Et dans une civilisation avancée, la morale ne doit pas empêcher de penser avec sa raison, ou de dire la vérité. Sinon on se retrouve à condamner Galilée parce qu’il pense que la terre tourne. La morale victimaire est le cheval de Troie de toutes les polices de la pensée que toutes les « communautés » voudront instaurer. Aujourd’hui, les islamistes, qui sont plus ou moins les cousins orientaux des nazis, ne rêvent que d’une chose : vous faire condamner pour « stigamtisation islamophobe ». Attention, donc. La défense des victimes est évidemment louables. Elle ne doit pas se faire au prix de l’abandon du discernement, sinon c’est le retour direct au moyen âge et aux temps de l’inquisition.
Bonjour, Devo et merci d’avoir pris le temps de réagir. Vous semblez être un ardent défenseur de la nouvelle "morale
victimaire« décrite dans l’article. C’est votre droit le plus strict.
Votre réaction est intéressante car elle permet de valider plusieurs aspects de mon article : - les immigrés sont bien au top de la hiérarchie victimaire car vous m’accusez avant tout de racisme alors que vous auriez pu aussi m’accuser de machisme, homophobie,etc..A moins que dans votre esprit le mot »racisme« regroupe ces sous-produits. - »bercé trop près du mur« : vous validez le dernier paragraphe
Sinon : - je ne revendique rien - mon article ne pourrait effectivement pas être publié dans un média de masse »bien pensant" (c’est à dire soumis à la morale victimaire. Merci à internet et Agoravox d’exister pour notre libre expression à tous
La question que l’on peut se poser est : que se serait-il passé si vous n’aviez rien fait ? Les verrues auraient-elles aussi disparu au bout de 2 mois ? C’est fort probable. Votre conclusion « ça a fonctionné » est peut-être trop hâtive. Hélas l’homéopathie semble ne soigner que les maladies qui guérissent potentiellement toutes seules. Si ça peut aider les gens par effet placebo, pouquoi pas. Mais dans ce cas le remboursement du traitement par la sécurité sociale me semble plutôt illégitime.