Une majorité d’Allemands de l’Est nostalgiques de l’ex-RDA | | Selon un sondage publié vendredi par le quotidien « Berliner Zeitung », 57 | % des Allemands de l’Est défendent l’héritage de l’ancien Etat | communiste. | | « Il y avait quelques problèmes, mais globalement on y vivait bien », | soulignent ainsi quarante-neuf pour cent des 1 208 personnes interrogées | dans l’est du pays. Si l’on y ajoute les 8 % de sondés dans les | « nouveaux Länder » (Etats fédérés) qui estiment que « la RDA avait surtout | de bons côtés [et qu’on] y vivait heureux et mieux que dans l’Allemagne | réunifiée d’aujourd’hui », ce sont en tout 57 % des Allemands de l’Est | qui défendent l’héritage de l’ancien Etat communiste. | | A l’inverse, dans l’ouest du pays, les trois quarts des personnes | interrogées dressent un bilan négatif de la RDA. Pour 52 %, | l’ex-Allemagne de l’Est avait « surtout des aspects négatifs » et pour 26 | % « davantage d’aspects négatifs que positifs ». Selon le ministre en | charge de l’ex-RDA, Wolfgang Tiefensee, commanditaire de cette étude, | ces résultats montrent la nécessité de "ne pas relâcher les efforts pour
56,3% des Russes regrettent la disparition de l’État soviétique
MOSCOU, le 7 décembre. – La désintégration de l’Union des Républiques Socialistes Soviétiques (URSS) il y a 15 ans ravive aujourd’hui un débat politique controversé, aux blessures encore ouvertes dans des secteurs qui ont appuyé le maintien du bloc des nations.
L’accord de Bieloviezhski, signé le 8 décembre 1991 par les présidents d’alors de Russie, Boris Eltsine, d’Ukraine, Leonid Kravtchouk, et de la Biélorussie, Stanislav Shushekevich, a balayé l’URSS de la carte mondiale, où elle figurait depuis 1922.
Vers le 21 décembre de cette année a été annoncé la naissance de la Communauté des États Indépendants (CEI), mais jusqu’à aujourd’hui les jugements sur cette période sont contradictoires.
Le débat actuel, avec des nuances, est agité entre ceux qui considèrent que le démembrement de l’Union était inévitable et, de l’autre côté, ceux qui interprètent ces faits comme un dommage irréparable et la destruction d’un puissant État multinational, selon ce que rapporte Prensa Latina.
Avec une majorité de la population qui regrette la débâcle du début des années 90, la société russe continue d’être polarisée sur le rôle joué par l’ex-dirigeant de l’URSS, Michael Gorbatchev, et par Eltsine, dans ce processus troublé, que des politiciens de gauche qualifient de complot.
Interviewé à propos de l’anniversaire de cette date, le chef du gouvernement biélorusse d’alors, Viacheslav Kebich, a déclaré que la délégation russe avait pris les devants dans la signature du traité de désintégration.
15 ans après ces événements, 56,3% des russes regrettent la chute de l’État soviétique, selon un sondage de l’institut Bashkirov et associés.
Parmi les citoyens de Russie, d’Ukraine et de Biélorussie, ce sentiment rassemble 69% des interviewés par l’Institut de sondage Monitor Euroasiatico.
La france etait allemande depuis 2 siecles ? Les allemands et les français sont 2 ethnies differentes ? Mieux les français seraient ils arrivés en France(allemagne) quelques siecles avant en massacrant les nomades qui s’y trouvaient ?
Le dimanche 5 juillet 2009, de violentes émeutes ont secoué les rues d’Urumqi, capitale de la province chinoise du Xinjiang. Elles ont causé la mort de 156 personnes et ont blessé plus d’un millier d’autres. Ces chiffres dépassent de loin ceux des émeutes à Lhassa en mars 2008. Pourtant le caractère des émeutes est similaire : des bandes de personnes descendent dans les rues, cassent, mettent le feu aux boutiques et tabassent les gens. D’après la police chinoise, environ 1500 personnes ont été arrêtées. Nul ne contredira que des tensions sociales et ethniques existent en Chine, mais qu’elles soient utilisées dans un jeu géostratégique à échelle internationale n’est pas souvent mentionné par nos médias. Voici quelques réflexions à ce propos, et encore plus précisément à propos du « front uni dalaï-lama – Xinjiang ».
Dans nombre d’interviews (e.a. dans son allocution au Parlement européen, le 4 avril 2008), le 14ème dalaï-lama se dit concerné de près par « la lutte des Ouïgours du Xinjiang ». Il nomme cette région le « Turkestan oriental » et estime qu’elle devrait devenir indépendante. Durant les dix dernières années, de nombreuses associations de défense pour l’indépendance du « Turkestan oriental » ont surgi en Occident. Le comité central se nomme « World Uyghur Congress » et siège à Munich, en Allemagne. Leur présidente vit aux Etats-Unis et est fière de pouvoir annoncer que leur mouvement a pu se développer grâce au soutien de la « National Endowment for Democracy » (NED), la sœur jumelle de la CIA, mais pour les opérations « pacifiques ». Dans le bilan financier de la NED figurent quatre organisations ouïgours d’opposition à la Chine qui, ensemble, ont officiellement reçu plus de 500.000 $ en 2008. Voilà donc le lien avec le dalaï-lama : ils ont les mêmes sponsors. De plus, ils se concertent : la première conférence de « l’alliance » (Tibet, Turkestan oriental, Mongolie du Sud) eut lieu à New York le 16 octobre 1998 et réunissait des bonzes de l’administration Clinton, des représentants du dalaï-lama, des Ouïgours et des Mongols. Pour l’occasion, le dalaï-lama avait écrit ce message : « nos trois peuples ont des liens historiques forts ; à présent ils sont réunis dans la lutte contre l’occupation chinoise. L’empire soviétique s’est désintégré et les différents peuples ont retrouvé leur liberté. Aussi, suis-je optimiste pour l’avenir de nos nations respectives ». Le but de tout ceci me paraît assez clair : attiser et sponsoriser des conflits ethniques qui régulièrement éclatent dans différentes régions de la Chine, afin de la briser, la faire exploser, à l’exemple de l’Union Soviétique.
« Combien, parmi le grand public, savent que les évènements de la place Tianan men de 1989 ont eu comme prélude des émeutes anti-étrangers ? En effet, depuis les années soixante, la Chine, au nom de la solidarité prolétarienne et tiers-mondiste, accueille un grand nombre d’étudiants africains, à qui elle propose des bourses supérieures à celles qu’elle octroie aux étudiants chinois.(...)Dans la journée du lendemain, une rumeur court disant que les Africains ont tué un Chinois pendant la nuit. Trois cents étudiants chinois se réunissent alors et défoncent le portail de la résidence des étudiants étrangers, détruisant les dortoirs et hurlant « Sha hai hei gui ! » (« Tuons les démons noirs » ! ). »
Source : Jean-Marc et Yidir Plantade, “La face cachée de la Chine”
Une revolte raciste comme symbole de la democratie... (precisons qu’il s’agit d’un livre d’auteurs proches de l’extreme droite donc peu favorables au regime chinois)