Philippe MEONI

« Ceci dit, merci pour cet excellent article, Marco ».

Pardon du lapsus, Olivier, avec toutes mes excuses

Chaque fois que je lis des articles aussi sensés que le vôtre, repensant aux catastrophes nucléaires qui sont déjà survenues, mon sang ne fait qu’un tour...

Le nucléaire n’a été développé, à mon sens, que dans l’esprit d’une rentabilité financière immédiate pour les actionnaires des centrales, qui ne s’émeuvent pas des conséquences à long terme tant quant élimination des résidus que de l’extrême risque encouru face au danger de la non maîtrise de cette « technologie » hasardeuse.

Admettant même croire à la fable statistique quant à la sécurité de ces installations, et le pseudo faible potentiel d’un accident majeur, alors même que nous avons au moins trois exemples concrets qui prouvent le contraire, je garde en tête que le moindre accident a des conséquences incommensurables dans la mesure où, contrairement aux incendies de forêt ou inondations exceptionnelles, rien n’existe à ce jour pour espérer stopper le processus nucléaire qui échappe au contrôle humain...

On le voit parfaitement mieux aujourd’hui au travers de la catastrophe de fukushima... La seule chose que les humains puissent faire pour empêcher le cœur du réacteur de s’enfoncer un peu plus dans le sol, c’est le refroidir avec des quantités d’eau qui se contamine gravement dont on ne sait quoi faire ensuite, sinon que tenter d’en stocker une partie et laisser échapper le reste dans l’océan... (A ce propos, un article de presse paru cette semaine relate que des traces de radioactivité ont commencé à toucher la côte ouest des états unis)...

Pour ma part, je sais d’ores et déjà que notre civilisation est condamnée par cette contamination qui persistante et permanente, empoisonne la chaîne alimentaire halieutique peu à peu, sans qu’on ne connaisse les effets sur la faune et la flore aquatique... et contrairement à une pollution par les hydrocarbures, l’effet de dissolution dans les océans ne s’applique pas avec la contamination nucléaire...

Dommage que je sois athée, sinon ce serait le bon moment pour commencer à prier je ne sais quel dieu pour qu’un miracle survienne...

Ceci dit, merci pour cet excellent article, Marco.

En cause, le HFT : « High Frequency Trading » - en français : Trading Haute Fréquence

Les volumes exécutés par les humains ne représentent que moins de 10% du total, le reste est accompli par des « robots », ordinateurs bourrés de logiciels algorithmiques qui enchainent les ordres au rythme de la nanoseconde !

Les plus grands courtiers en bourse sont maintenant quasiment tous usagers de cette technologie qui s’amplifie de manière drastique depuis 2007.

le lien suivant vous permettra de mieux comprendre la dangerosité du trruc :

http://bigbrowser.blog.lemonde.fr/2012/08/08/lexplosion-du-trading-a-haute-frequence-depuis-2007-en-une-image/#xtor=RSS-32280322?utm_source=twitterfeed&utm_medium=twitter

Bonjour Monolecte,

Je viens par épisodes sur ce site, l’ayant déserté un tantinet après quelques « fritage » avec la censure, à une époque... Du tout partisan du politiquement correct, il fut une époque où Agoravox ne passait pas certains écarts de langage... Cependant, je vois avec une certaine joie que la ligne éditoriale s’est beaucoup assouplie...
Bref, pas là pour conter ma vie, juste pour dire que je viens de te découvrir en tant qu’auteur et je suis allé faire un tour sur ton site « ouebe », et, ce que tu dis et la manière de le dire me plaisent beaucoup...
Je serai donc désormais un de tes fidèles lecteurs, et merci à toi...  ;)

Par Marc Bruxman (xxx.xxx.xxx.68) 10 août 01:23

« Ok, ce n’est pas le cas de l’espagne loin de la. Mais de la à tolérer qu’on fasse les poubelles comme dans le tiers monde... »

L’espagne n’est pas si loin que ça du tiers monde en fait... La CEE en a fait la 4ème puissance d’europe mais sur un tas de sable, en regard d’un PIB falsifié par la bulle immobilière... Car ici, hormis la construction, IL N’Y A RIEN ! (ou presque)...

Le souci vient du fait que l’espagne s’est prise pour monaco... La flambée des prix totalement injustifiée, qui faisait de ce pays une destination touristique qui ferait pâlir d’envie la tunisie ou le maroc, un mode de vie rustique mais qui permettait à tout le monde de bouffer...

Sûr, à l’époque, il n’y avait pas toutes ces belles autoroutes qui ne servent qu’à faire rouler les camions allemands qui refourguent leur surproduction... Certain qu’il n’y avait pas tous ces « beaux super-musées » payés à prix d’or a`quelques architectes potes de l’oligarchie locale... Il n’y avait pas non plus tous ces aéroports dont certains, tels celui de Castellón, qui a coûté 350 millions, n’ont encore pas vu un seul avion décoller ou atterrir...

Mais il y avait l’accueil, la fête et la bière à pas cher, la chambre d’hôtel au prix équivalent de 5 euros la nuitée, petit déjeuner compris... Ça a attiré une foule de touristes de l’europe du nord qui amenaient leurs devises sonnantes et trébuchantes et qui, jusque dans les années 95, faisaient manger tout le monde... Un pays pauvre peuplé de gens riches...

Aujourd’hui, sous l’impulsion d’aznar, le premier, l’espagne a renoncé à tout ça, pour devenir un pays à l’apparence riche, mais peuplé de 5 millions de miséreux... Je suis certain que le tiers monde n’a finalement pas grand chose à envier à l’espagne, finalement...