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philmouss

philmouss

atypical french citizen
Quelle identité choisir pour se définir ? le risque est grand de s’y enfermer.

Décaler le regard, sortir du cadre, métisser les discours, danser sur les crètes, explorer les sous-sols, marier les contraires.

Tableau de bord

  • Premier article le 27/07/2007
  • Modérateur depuis le 15/04/2008
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Derniers commentaires



  • philmouss philmouss 21 juillet 2007 01:12

    oui vm, bien sûr, il faut de l’éthique, du respect, essayer la relation, mais au delà, je reste convaincu qu’il n’y a pas de règle pour la photo de rue, ou bien si une : se laisser surprendre. De toute façon, quoi qu’on dise, on reste des voleurs. On peut habiller nos intentions avec de beaux discours poétiques, mais nous gardons un objectif, « prendre » une photo. Le photographe est un grand obsessionnel un peu pervers mais bon tu as raison, ça requiert du métier et peut être au fond un travail de type méditatif un peu spirituel quand à son rapport au monde, à l’autre... finalement je te rejoins.



  • philmouss philmouss 20 juillet 2007 16:28

    On pourrait rajouter à ces explications le rapport que l’on entretient avec l’image du photographe. Dans l’imaginaire social, le photographe est souvent assimilé à l’intrusion du paparazi. Lorsque je prend des photos dans la rue, je rencontre toutes sortes de réactions mais celle qui consiste à m’assimiler au paparazi est assez courante. Elle est d’ailleurs souvent agressive. Je deviens alors le « mauvais objet » sur lequel peut se décharger l’agressivité du quidam. Même lorsque la réaction est joviale, il est souvent fait référence au droit à l’image comme possibilité de tirer profit de son image, là c’est plus une nouvelle norme sociale qui s’exprime qu’une peur d’être « pris » en photo. Le plus souvent il y a le désir de s’affirmer face à un tiers qui nous semble potentiellement hostile. Que fait-on de mon image est certainement la question qui est toujours sous-jacente. « Vous-êtes journalise ? c’est pour Ouest France ? » me demandait un ancien qui jouait aux boules, non c’est pour moi, je suis photographe amateur. "ah bon, mais il n’y a pas de problème, vous pouvez nous prendre en photo. Je pense qu’il y a vingt ans, il n’aurait pas posé la question. L’oeil de la caméra nous paraît omniprésent puisque nous passons une grande partie de notre temps à observer ce qu’il produit. Cette omniprésence rend-elle l’objectif plus menaçant ? En tous les cas, une chose est sûre, pour la photo de rue, mieux vaut un appareil discret. Robert Doisneau avait un Leica avec un 35mm, mais pourrait-il opérer aussi facilement aujourd’hui, j’en doute.

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