non il est pas un esclave : tu sais pas ce que c’est d’être dans un désert médical : quand tu as ta mère de 86 ans sans médecin qui tousse depuis une semaine et que tu as appelé tous les médecins a 50 km a la ronde , qui ont pas de place avant un semaine , ont des agendas de 8H a 21H remplis tu fais quoi ? tu prends ta journée , tu vas aux urgences ou c’est le même bazar ...t’attends 8H pour un prescription d’antibio + radio des poumons. pas de place pour passer en radio ni d’hospitalisation pour surveillance .... après appel pour passer une radio : 15 jours de délai .... le fait est que dans la région il faudrait 120 médecins et il y en a 70 . on est juste a 120 km de Paris ! jette un oeil au fameux numerus clausus : il est le même depuis 1970 et nous sommes beaucoup plus nombreux avec une population beaucoup plus agée : ou est l’erreur ?
I. Le droit au rêve a pour pendant le devoir de vigilance.
Certaines de nos croyances, bien que nous procurant un certain
bien-être, sont avant tout des obstacles à la connaissance et peuvent
parfois se révéler néfastes pour nos libertés (ex : adhérer à une secte,
se ruiner pour consulter un voyant). Ainsi, lors d’une séance de
spiritisme, il est toujours bon de se demander : « Esprit (critique)... Es-tu la ? ».
II. Inexpliqué n’est pas inexplicable.
Tout comme un Ovni n’est pas un objet volant non identifiable, de
nombreux phénomènes qui nous semblent étranges ne sont pas aussi rares
ni aussi incompréhensibles que nous voulons bien le croire. Une absence
d’explication pour un phénomène, n’est jamais la preuve de son caractère
surnaturel mais seulement de notre incompétence à le comprendre. Ainsi
on peut ignorer l’existence des siphons souterrains et pour autant se
garder de croire à la présence d’esprits frappeurs dans une maison riche
en bruits.
III. La charge de la preuve revient à celui qui l’affirme.
Il est logiquement impossible de démontrer l’inexistence d’un
phénomène. Aussi c’est naturellement à celui qui affirme l’existence
d’un phénomène inconnu d’en apporter la preuve. À la question « Pourquoi ne croyez-vous pas aux fantômes ? », il faut donc d’abord demander : « Et vous, pourquoi y croyez-vous ? »
IV. Une allégation extraordinaire nécessite une preuve plus qu’ordinaire.
En effet, plus des affirmations sortent du cadre connu, plus elles
doivent s’appuyer sur des informations solides et des vérifications
poussées pour être crédibles. Pour prouver l’existence d’un « Yeti », on
ne peut donc se satisfaire d’une photo et d’une trace dans la neige...
V. L’origine de l’information est fondamentale.
Qui ne s’est jamais retrouvé à défendre une information qui s’est
révélée fausse ? Le doute sur la validité d’une information est
essentiel tant que la source et le contenu originel de celle ci ne sont
pas connus. « D’où vient l’information ? » et « Qui la rapporte ? » sont deux questions à se poser si l’on veut éviter de spéculer sur du vent.
VI. Quantité de preuves n’est pas qualité de la preuve.
Ainsi, une phrase répétée 1000 fois n’en devient pas vraie pour autant.
Et plusieurs milliers de personnes peuvent confondre un ballon sonde
avec une soucoupe volante sans que, pour autant, des extraterrestres ne
soient venus nous visiter. Une expérimentation concluante est toujours
bien plus valable que des milliers d’indices non vérifiés.
VII. La cohérence n’est pas une preuve.
Une théorie qui ne se contredit pas elle-même ne gagne pas pour autant
en validité. Pour cohérentes qu’elles soient, la théorie du complot (cf.
JFK, X-Files...) ou les théories de science-fiction (Matrix, chevalier
Jedi,...) n’en deviennent pas plus scientifiques ni plus vraies.
VIII. Les croyances créent des illusions.
Notre culture, nos envies, nos émotions, en un mot notre subjectivité,
modifient grandement notre perception des événements. On se souvient
souvent de ce qu’on a bien voulu voir et non de ce qu’il y avait à voir
ou pas. Voila pourquoi il n’y a guère que sur le Loch Ness que l’on est
enclin à confondre des troncs d’arbres flottants avec un monstre.