Mon expérience de la semaine dernière : La tête d’impression de ma Canon de 2004 me lâche pour la 3° fois (en plus de 8 ans d’usage plutôt intensif, rien à redire), et là c’est le drame ! plus moyen d’en trouver une en Europe à un prix décent ! Dernière proposition : 120€, importée directement de Singapour ! Alors qu’une Canon MG5350 se trouve actuellement neuve à 85€. Donc je vais mettre à la benne une imprimante au fonctionnement absolument irréprochable parce que Mr Canon a décidé de ne plus distribuer une pièce détachée - incontournable - en Europe. Vous avez raison, ce domaine des imprimantes personnelles est à lui seul un résumé de la connerie de notre monde actuel.
Il faudra bien qu’un jour ils nous expliquent comment un pays qui ne produit plus rien se démerde pour continuer à acheter ce que d’autres produisent (Bien sûr, ce petit handicap de rien du tout qui consiste à ne même plus maîtriser sa monnaie, n’a rien à voir la-dedans, ni la libre circulation des capitaux, bien-sûr).
Ah oui ! il se transforme en club de vacances pour ouvriers fatigués des pays industrieux !
Merde, merde et merde, j’accroche pas. Alors c’est ça, j’suis un vieux con, doc ? Ceci dit, je trouve quelques accents nougariens à son phrasé « for-mi-da-bleu ». C’est sûrement bon signe. Mais faut faire gaffe aux tramways, c’est dangereux ces trucs-là !
Non, je ne connais pas ce livre. Il faudra que je le trouve pour voir comment pourrait se continuer mon délire...
Pour ma part je suis incapable de croire en quoi que ce soit. Incapacité congénitale ? Je vois ma vie comme une courte parenthèse entre deux infinis, celui d’avant et celui d’après. Infinis dont je ne sais - et ne saurai jamais - rien, sans que cela ne me gène le moins du monde. Mais il suffit que je me colle le nez dans les étoiles - et actuellement les nuits de Dordogne sont magnifiques pour ça - et je sais que, même si je n’y comprends strictement rien, je fais partie d’un grand tout dont la finalité m’échappe mais qui a au moins cette inestimable faculté de me faire me poser la question fondamentale de Leibniz : Pourquoi y-a-t’il quelque chose plutôt que rien ? Et croyez-le si vous le voulez, mais dans ces conditions cette question me procure toujours un immense sourire intérieur, comme un clin d’oeil de complicité que me ferait l’univers.