J’ai été l’un des professeurs de khâgne de Marie-Claude. A 20 ans, elle était déjà un esprit brillant et puissant. C’était aussi une jeune fille grave, parfois sombre, exigeante. Je conserve d’elle un souvenir très marquant. J’ai appris hier sa disparition, par hasard, d’un ancien khâgneux et j’en suis bouleversé. J’ai déjà perdu ainsi plusieurs anciens étudiants, parmi les plus brillants. Je regrette de ne pas savoir où a lieu ce matin la cérémonie. L’Université de Brest, que j’ai moi-même connue autrefois, a fait une perte immense. Pierre.