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Pierre-Alexandre Xavier

Pierre-Alexandre Xavier

Editeur pour la jeunesse, rédacteur et essayiste spécialisé dans les sujets de société, je travaille sur les nombreuses révolutions numériques qui bouleversent les médias traditionnels.

Tableau de bord

  • Premier article le 24/10/2008
  • Modérateur depuis le 29/10/2008
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Derniers commentaires



  • Pierre-Alexandre Xavier Pierre-Alexandre Xavier 25 mai 2009 23:21

    Aucune vacherie... Je suis un admirateur secret de votre prose (mais je n’ai pas le temps matériel de la lire... chose que vous comprenez parfaitement).
    En revanche, je me rappelle bien (et je me suis relu pour l’occasion) avoir écrit : « J’entend déjà les uns dire c’est la faute de l’Internet, ce média diabolique et incontrôlable qui dévore l’ancien monde pour lui substituer une bouillie informe et dépourvue de valeurs et de sens... »

    Vous disiez... ?



  • Pierre-Alexandre Xavier Pierre-Alexandre Xavier 25 mai 2009 23:01

    Vous n’êtes pas vache, juste un peu compliqué. Je vois ce que vous dites sur la lecture parce que j’avais lu votre article sur le sujet. Et je le trouvais pertinent à souhait. A l’époque, je n’étais que simple lecteur.
    Mais je ne comprend pas le fait de ne pas être allé lire votre long article (cité en référence) aurait été un manque ou une manière d’écrire dans mon coin en me foutant de ce qui se passe à côté...
    Enfin, si comme vous le dite le lecteur est condamné... le papier, on pourra toujours se le foutre au c...



  • Pierre-Alexandre Xavier Pierre-Alexandre Xavier 25 mai 2009 15:45

    Il ne s’agit pas de ronchonner, ni de déplorer la disparition du papier, ni même du livre... Il s’agit de se poser la question, en fonction des tendances actuelles qui se confirment comme durables, de savoir ce que nous aurons entre les mains pour en savoir plus sur nous, notre prochain et notre monde. Je crois qu’il s’agît là d’une discussion importante.
    Il ne s’agit pas de la mort de la culture, mais de l’inévitable disparition du papier pour des raisons économiques, écologiques et politiques.
    • Economiques parce l’entrée dans le monde de la paperasse, de la PLV et de la publicité de boîte aux lettres de deux milliards et demi de chinois et d’indiens posent de sérieux problèmes de production de papier (et ce n’est pas la première fois dans l’histoire, voir l’époque héroïque du papier chiffon).
    • Ecologiques parce que les pollutions générées qui étaient jusque ici tolérables du point de vue du rapport entre le prix et l’apport ne le seront plus d’une manière massive en rapport avec le point précédent.
    • Politiques parce que tant du point de vue de la gestion commerciale de la propriété intellectuelle que du point de vue du contrôle de la construction de la pensée et de la culture, il est plus avantageux de dématérialiser le livre et l’information.
    Une fois ceci établit, sans pour autant de paranoÏa démesurée, il faut réfléchir au delà du titre volontiers provocateur.



  • Pierre-Alexandre Xavier Pierre-Alexandre Xavier 25 mai 2009 15:35

    Ayant été éditeur pour la jeunesse, je ne peux qu’être d’accord avec vous. Le livre reste la pierre de touche d’un édifice central des sociétés : la culture.
    Cela ne m’empêche pas de regarder la réalité en face. Du strict point de vue statistique, la lecture est en régression. Le public se désintéresse du livre comme véhicule de culture, lui préférant la télévision et l’Internet sous toutes ses formes. Plus principalement, les individus sont plus intéressés par les images et ils l’ont toujours été.
    Lorsque le monde vivait dans l’obscurité intellectuelle, c’était au travers d’images que l’Eglise continuait de modeler les consciences et malgré les Lumières, il aura fallu longtemps pour obtenir le miracle du livre de poche !
    Donc, il y a très certainement une réflexion longue à mener autour de la question du livre et de sa contrepartie numérique, des usages du livre et des habitudes qu’il génère (notes, découpes, prélèvements, etc.). Et ce n’est certainement pas les professionnels de la vente de livres qui vont s’y atteler. Il nous faut donc jeter des pavés dans la mare et espérer qu’ils suscitent des envies d’en savoir plus.
    Pour cela je vous remercie et je m’attèle à produire un autre article sur cette question centrale du rôle du livre et de ses multiples pistes d’évolution.



  • Pierre-Alexandre Xavier Pierre-Alexandre Xavier 25 mai 2009 15:27

    Entièrement d’accord avec votre diagnostic. Il s’agit en effet d’un problème de propriété avant toute autre chose. Etre propriétaire de sa production littéraire dans un cas et celle des autres dans l’autre. Or dans tous les cas, il n’y a pas de propriété, sinon l’illusion de la possession. Seule la mémoire permet de s’emparer de la production littéraire de l’autre et de la sienne propre.
    Merci de votre analyse.

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